Les événements à venir
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Troisième Conférence des Nations-Unies sur l’Océan (UNOC3)Du 09/06/2025 Au 13/06/2025
Troisième Conférence des Nations-Unies sur l’Océan (UNOC3)
Du 09/06/2025 Au 13/06/2025Après 2 premières éditions à New York (2017) et à Lisbonne (2022), la France et le Costa Rica co-organisent la 3e Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC3) à Nice, du 9 au 13 juin 2025. Dix ans après la COP21 et l’Accord de Paris, l’UNOC 3 entend réunir l’ensemble des Etats-membres des Nations […]
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Conférence des Nations Unies sur les OcéansLe 01/06/2025
Conférence des Nations Unies sur les Océans
Le 01/06/2025À France ,
L’Assemblée a adopté par consensus le projet de résolution « Conférence des Nations Unies de 2025 pour soutenir la mise en œuvre de l’Objectif de développement durable 14 : Conserver et utiliser durablement les océans, les mers et les ressources marines pour le développement durable », décidant de convoquer la prochaine Conférence des Nations Unies sur […]
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Nice accueillera la conférence mondiale sur les océans en 2025
Le 01/06/2025À Nice,
Le rendez-vous niçois devrait accueillir plusieurs dizaines de chefs d’Etat et de gouvernements, ainsi que des milliers de chercheurs, scientifiques et associations travaillant sur l’exploitation des fonds marins ou encore la sauvegarde des espèces. Emmanuel Macron a peaufiné les détails avec Christian Estrosi cet après-midi à l’Elysée. Le maire de Nice accueillera la Conférence […]
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La 3e conférence internationale annuelle de l’aquaculture à Hammamet en novembreDu 19/11/2024 Au 22/11/2024
La 3e conférence internationale annuelle de l’aquaculture à Hammamet en novembre
Du 19/11/2024 Au 22/11/2024À Hammamet,
La 3e conférence internationale annuelle et exposition de la section africaine de la World Aquaculture Society (AFRAQ2024) se tiendra à Hammamet du 19 au 22 novembre. Plus d’un millier de participants d’Afrique et du monde entier y sont attendus. Les préparatifs de l’événement ont été relancés la semaine dernière par la signature de l’accord […]
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La Semaine des solutions basées sur la nature bleueDu 05/11/2024 Au 07/11/2024
La Semaine des solutions basées sur la nature bleue
Du 05/11/2024 Au 07/11/2024Alors que MaCoBioS entre dans sa phase finale, nous organisons la « Semaine des solutions basées sur la nature bleue » à la Maison de l’UNESCO à Paris du 5 au 8 novembre . L’événement mettra en lumière le travail des scientifiques en collaboration avec les parties prenantes et maximisera les résultats de MaCoBioS et d’autres initiatives similaires. […]
Les villes
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Au pied des montagnes, à la frontière avec l’Algérie, se découpe la côte rocheuse de Tabarka sur laquelle la mer s’abat sauvagement. Les soirs de tempête, les vagues y submergent les digues des ports, menaçant d’emporter les embarcations qui y sont arrimées. Tabarka est ainsi le « pays des bruyères » : ces buissons fleuris des bords de mer, qui résistent à toutes les intempéries. Longtemps, Tabarka attira les marchands comme les pirates pour son corail rouge, unique. Aujourd’hui, la récolte du corail rouge ne se réalise plus au filet, mais des scaphandriers descendent jusqu’à 150 mètres sous les eaux pour remonter ce trésor. Animée par ses 20.000 habitants, Tabarka se distingue dans la région par les nombreuses activités sous-marines et les centres de plongée qu’elle héberge, devenus sa spécialité.
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La Galite est un archipel d'îles rocheuses d'origine volcanique. Située à une quarantaine de kilomètres au Nord-Ouest du cap Serrat, la Galite constitue le point le plus septentrional de la Tunisie, et par là même de tout le continent africain. On accède à son île principale, d’un peu plus de 5 kilomètres de longueur pour presque 3 de largeur, exclusivement par le Sud. Quelques familles y vivent encore. Les autres îlots émergés, bordés de falaise, demeurent inaccessibles et sauvages. Sur l’île de la Galite, la biodiversité est désormais protégée : la zone maritime entourant le Galiton, où cohabitent phoques et dauphins, est en effet classée comme réserve naturelle intégrale. Les terres émergées ont aussi obtenu le statut d’aires marines protégées.
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Entre Sejnane et Tabarka, se dessine l’avancée du Cap Serrat. La longue crique de sable blanc, qui s’étire entre deux falaises plongeantes, y est préservée. Lorsque la mer redescend, plusieurs bancs d’eau demeurent, qui protègent l’accès à la plage. Les plus courageux traversent pour rejoindre la mer. Celle-ci, dont les rouleaux se forment et grandissent jusqu’à venir s’écraser sur la côte, semble d’ailleurs océan. Au Cap Serrat, nul ne pourrait reconnaître la Méditerranée calme et voluptueuse de la côte Est du pays. Les voyageurs profitent donc d’une plage presque déserte, où se côtoient les bovins sous l’ombre des eucalyptus, et peuvent apprécier le mouvement des barques des pêcheurs, qui ramènent leurs daurades.
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Réserve de la biosphère, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1996, le lac d’Ichkeul fait écho au lac de Bizerte, que seule une bande de terre ne sépare. Dernier grand lac d'eau douce d'une chaîne qui s'étendait autrefois le long de l'Afrique du Nord, le lac d’Ichkeul offre un système hydrologique rare, qui s’équilibre à chaque saison dans son niveau d’eau et de salinité, par un système d’eaux communicantes avec les marais alentours. Les variations de niveau du lac au cours des saisons transforment donc le paysage. Cet environnement, unique au Maghreb, attire et abrite chaque année une grande variété d’espèces animales, en particulier d’oiseaux migrateurs, qui s’y installent quelques mois pour prendre des forces. Il est donc possible d’apercevoir, entre octobre et mai, près de 300.000 canards, oies, faucons, cigognes, mais également plusieurs espèces protégées : l'érismature à tête blanche (Oxyura leucocephala), le fuligule nyroca (Aythya nyroca) et la sarcelle marbrée (Marmaronetta angustirostris).
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Menzel Bourguiba est bordée par ses deux grands lacs : celui d’Ichkeul, à l’Ouest, et le lac de Bizerte, à l’Est. La « maison de Bourguiba » s’est ainsi construite sur une bande de terre s’étirant entre les eaux, d’où elle tend les bras vers la ville de Bizerte, à une vingtaine de kilomètres au Nord. A Menzel Bourguiba, le panorama de ces deux lacs s’offre donc au spectateur, dans toute la diversité de sa faune et de sa flore. Une petite route quitte la ville, coupe la voie ferrée, et se poursuit sur le versant sud de la montagne. A l’issue de cette piste, l’on peut rejoindre l’entrée du parc naturel d’Ichkeul, dont l’écosystème rare est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
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Utique fut jadis un port prospère, fondé par les marins Phéniciens trois siècles avant Carthage, à une dizaine de kilomètres de la côte. Grâce à cette prospérité, Utique fut proclamée ville libre, et se constitua capitale de la Provincia Africa. Toutefois, lorsque l’eau se retira de l’intérieur des terres, le port fut asséché. L’économie maritime, bâtie sur plusieurs siècles, s’effondra. De la magnificence de la cité portuaire punique, il ne reste aujourd’hui que les ruines, telles la Maison de la Cascade, et les richesses de ses habitants emportées dans leurs tombes, précieusement conservées au musée d’Utique. Le site continue donc d’être fouillé, et de nouvelles merveilles y seront encore exhumées dans les prochaines années.
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Bizerte se situe à l’extrémité Est de la côte de Corail, point de départ des 300 kilomètres du littoral Nord de la Tunisie. Ancien comptoir des Phéniciens au IIème siècle avant notre ère, puis point de passage des marchands attirés par le corail rouge, comme des corsaires de Sicile, la ville s’est construite et enrichie autour de son port au fil des siècles. Point de passage entre la Méditerranée occidentale et orientale, elle fut l’objet de toutes les convoitises. Ainsi l’ordre de Malte envoya au XVIème siècle ses hommes espionner les fortifications de la ville, afin de s’en emparer. La marine française s’est également installée à Bizerte après 1861, comme d’un site stratégique pour accueillir les navires sillonnant la Méditerranée. « Perle du Nord » selon les termes d’Alexandre Dumas, Bizerte abrite l’une des huit marinas tunisiennes, un port de commerce ainsi qu’un port de pêche. La ville est également traversée par un long canal qui relie la Méditerranée au lac de Bizerte, creusé afin de propulser Bizerte comme premier port d’Afrique. Ces infrastructures entretiennent le dynamisme du développement de la ville autour de l’économie maritime.
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« Castra corneliana » dans l’Antiquité, puis « citadelle des Andalous », la ville de Kalâat el Andalous est le témoin de l’histoire des migrations maritimes entre les deux rives de la Méditerranée. La ville a en effet été fondée au XVIIème siècle par les populations Morisques, musulmans d’Espagne convertis au christianisme à la fin du XVème siècle, qui traversèrent la Méditerranée pour rejoindre le Maghreb à la suite des rébellions de Grenade. Les habitants de Kalâat el Andalous ont dès lors développé le port de pêche de la ville, ainsi que l’activité agricole généreuse de la région.
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Au sommet de la colline de Rafraf, s’étend le panorama somptueux de la région, la baie splendide : les collines de la baie rocheuse plongent abruptement dans les calanques, et l’on aperçoit quelques îlots au loin. Les vignes s’accrochent à cette colline, dont les feuilles contrastent avec le bleu de la mer. Les plages de Rafraf sont animées l’été. Elles sont appréciées pour leur sol d’argile qui, mêlé à l’eau salée, régénère les baigneurs. La faune sous-marine se prête également à l’activité de chasse en plongée.
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Ghar el Medh, ou la« Grotte du sel », fut l’avant-comptoir d’Utique sous la civilisation des Phéniciens. A l’instar des autres ports de la côte, la ville a par la suite subi l’installation des corsaires siciliens, qui furent combattus par les troupes de Charles Quint. Ghar el Medh est pourtant devenu aujourd’hui un village paisible, non loin des salines dont il tire son nom. Elle occupe un site étroit exceptionnel entre le jebel Nadour et un lac alimenté par les crues de la Medjerda. Depuis ses hauteurs, se détachent sur l’eau turquoise les barques des pêcheurs qui rentrent au port en fin d’après-midi, et à l’horizon sous le soleil descendant, l’avancée du Cap Bon dans la mer.
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Au Nord de Tunis, Gammarth accueille toute une série d’hôtels et de restaurants luxueux, en front de mer. Plus haut sur la falaise, en contraste avec ces animations, entre les forêts d’eucalyptus et de mimosas, le cimetière militaire de Gammarth est un lieu propice au recueillement et à la sérénité. L’on y aperçoit, baignée dans le soleil, la longue plage de la Marsa, et au loin la colline et le port de Sidi Bou Saïd.
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La Marsa, qui veut dire « le port », s’est construite derrière la corniche qui longe la plage, une belle avenue bordée par les palmiers. Les baigneurs profitent des eaux calmes dès les premières heures matinales, avant de commencer leur journée. En fin d’après-midi, les week-ends, les habitants de la ville viennent profiter en famille de ce cadre paisible, à une demi-heure du centre de Tunis, où la brise maritime apporte un peu de fraîcheur. Ils peuvent y récolter et déguster les oursins en été.
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Village blanc éclatant aux portes et aux volets bleus, Sidi Bou Saïd se hisse au sommet du djebel Mânar d’où il surplombe la mer et domine le golfe de Tunis. Ce panorama saisissant, de jardins illuminés par les bougainvillées, les mimosas et les jasmins, semblant plonger dans les eaux, a su séduire, au cours des siècles, plusieurs auteurs de la littérature française, parmi lesquels Lamartine, Flaubert lorsqu’il rédigea son œuvre Salammbô ; André Gide ou Michel Foucault plus récemment. Il demeure le cadre d’inspiration des plus grands artistes, tels que feu Azzedine Alaïa, qui y avait établi son atelier, aujourd’hui ouvert au public. Le port de Sidi Bou Saïd, en bas de la colline, constitue aujourd’hui l’une des huit marinas du pays.
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Les ruines de Carthage abritent la magnificence passée des ports puniques, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Au IVème siècle avant notre ère, l’activité du port de Carthage fonda en effet la richesse de la ville. Celle-ci devint une concurrente sérieuse pour Rome et Athènes, alors qu’elle dominait le Nord de l’Afrique, l’Espagne et le Sud de la France. La volonté de grandeur d’Hannibal, qui traversa les Alpes avec troupes et éléphants pour affronter Rome au cours de la deuxième guerre punique, mena toutefois la ville à son déclin. Caton déclara en effet qu’il fallait détruire Carthage, et la ville fut détruite. Aujourd’hui les ports puniques, au pied de la colline de Byrsa, n’accueillent plus que les souvenirs de cette prospérité, ainsi que quelques barques de pêcheurs, qui y trouvent un abri contre les intempéries.
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La Goulette est le principal port de pêche de Tunis. Les navires y déversent chaque soir les poissons frais qu’ils ont pris dans leurs filets, et que l’on peut déguster, grillés comme en croute de sel, dans les restaurants qui bordent la plage. Le bord de plage est bordé par les anciennes demeures bourgeoises, aujourd’hui délaissées, qui apportent une touche de nostalgie à la ville de la Goulette, pourtant animée de jour comme de nuit.
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Capitale de la Tunisie, la ville de Tunis a pourtant été construite à l’origine dans l’ombre du grand port de la ville de Carthage. Ce n’est qu’au cours des siècles que la ville, construite en retrait de la côte, et n’acquière son importance centrale, notamment grâce à la richesse du commerce qui se déroule entre les murs de la médina. La dimension maritime de Tunis se révèle toutefois tout au long de la route qui rejoint la banlieue de la Goulette. Sous le soleil descendant, le ciel orangé se reflète dans les eaux des deux lacs de Tunis, bordés de palmiers. Le matin tôt, quelques flamands roses juchés sur une de leurs longues pattes s’y installent et pêchent pour leurs petits. La capitale n’est pas loin du vent frais de la mer.
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Longtemps lieu de villégiature des familles aisées, Radès abrite désormais le premier port de commerce du pays. Cette infrastructure a connu un développement très rapide à partir des années 1980. Stratégiquement positionné en banlieue sud de la ville de Tunis, le port de Radès offre en effet un débouché à la production agricole et industrielle de l’ensemble du pays, autant qu’il alimente la capitale de produits importés des quatre coins du Monde.
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Hammam Lif est une petite ville paisible, et le premier point au Nord du Cap Bon, péninsule qui s’avance dans la Méditerranée et semble tendre la main à la Sicile, à une centaine de kilomètres de cela. Son nom lui vient des termes de hammam, et de nez (anf) car la ville abrite plusieurs sources thermales dont les vertus soignent les problèmes respiratoires des visiteurs qui viennent s’y ressourcer. Sa longue plage est prolongée par celles de Bir el-Bey, et par celle de Borj Cedria.
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Dans la lignée de la ville de Hammam Lif, Korbous est positionnée sur la rive Nord de la péninsule du Cap Bon. Cette station thermale réputée fut fondée en 42 avant notre ère, sous le nom de Aquae Calidae Carpitanae. Elle fut abandonnée au cours des siècles, avant que ses termes ne soient réaménagées au XXème siècle. Logée dans la plaine au pied de la montagne, Korbous a donc développé son activité touristique autour de ses sept sources thermales, dont les eaux chaudes soufrées se jettent dans la mer plus fraîche. Les nageurs peuvent donc profiter de la différence thermique de presque 20 degrés entre ces deux environnements naturels.
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Sidi Daoud est un petit port de pêche paisible à l’extrémité Nord-Est du Cap Bon. Les pêcheurs y pratiquent des méthodes de pêche traditionnelle tunisienne, notamment pour attraper le thon rouge. Les vents maritimes alimentent les ailes des 35 éoliennes, installées pour approvisionner les habitants en énergie naturelle. Le site de Sidi Daoud est donc préservé, et conserve l’authenticité de son identité construite autour de la mer.
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Le village d’Al Haouaria, à l’extrémité de la péninsule du Cap Bon, se distingue par la pratique originale de ses habitants, qui y dressent les faucons nichés dans les falaises. Ces oiseaux ainsi dressés deviennent dès lors de redoutables chasseurs, qui rapportent à leurs maîtres de petites proies, telles que des perdrix. Les faucons sont ensuite relâchés, pour qu’ils puissent rejoindre leurs sites naturels. Au sommet de la colline d’Al Haouaria, l’on aperçoit par les jours de beau temps les îles de Zembra et de Zembretta.
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L’île de Zembra, île rocheuse au loin du Cap Bon, abrite aujourd’hui un parc naturel protégé. Sur la route de leurs migrations, de nombreuses espèces d’oiseaux (goélands, cormorans, faucons pèlerins) viennent s’installer sur l’île avant d’entamer leur traversée de la Méditerranée, et de remonter vers le Nord, en Europe, où ils profiteront du climat tempéré pour passer l’été. Dans les eaux de l’île, la faune y est aussi riche en poissons de toutes sortes, un environnement idéal pour de nombreux dauphins qui viennent s’y nourrir.
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Fondée au VIème siècle avant notre ère, ancienne ville punique affaiblie par la destruction de Carthage antique, le site de Kerkouane abrite aujourd’hui les vestiges de cette grandeur passée, entourés par les forêts, et qui s’étendent jusqu’à la mer que le site surplombe. Ceux-ci sont notamment conservés dans le petit musée de Kerkouane. Du haut de la falaise, à l’extrémité du Cap Bon, l’on peut imaginer au loin l’île de la Sicile.
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Au bout de cette pointe qui s’avance dans le détroit de Sicile, Kelibia la Blanche est l’une des plus jolies villes du Cap Bon. Les longues plages de sable blanc de Kelibia, à l’instar de la plage de la Mansoura, de même que ses nouveaux hôtels luxueux, font de la ville une nouvelle station balnéaire encore en développement. Au pied de sa forteresse byzantine, Kelibia abrite un port de pêche dynamique, le quatrième du pays, spécialisé dans la pêche aux poissons bleus (maquereaux, sardines, anchois).
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Village de taille conséquente installé sur le littoral Sud de la péninsule du Cap-Bon, Korba se distingue par une longue plage de sable fin, très appréciée dès les premières chaleurs. La richesse de ses étangs et ses lacs attire chaque année des oiseaux migrateurs en route vers l’Europe, parmi lesquels les flamants roses, présents sur au Sud-Est de la Méditerranée.
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L’ancienne Neapolis (du grec «nea », nouvelle et « polis », ville), chef lieu du Gouvernorat, se situe au sud de la péninsule du Cap bon, à une soixantaine de kilomètres de Tunis. Les fouilles archéologiques ont démontré que la prospérité de la ville, il y a plus de 2400 ans, était orientée vers la mer. En effet de grandes installations de salaison du poisson, et de fabrication industrielle du garum, une sauce réalisée à partir des viscères de poissons durant l'Antiquité romaine, ont été exhumées des ruines du site de Neapolis. Ces trésors archéologiques, de même que les mosaïques caractéristiques du site de Nabeul, en noir et blanc, sont exposés au public sur le site de Neapolis. Nabeul attire aujourd’hui les visiteurs par ses longues plages de sable fin et sa mer limpide.
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La station balnéaire de Yasmin Hammamet a su enchanter plusieurs grands peintres et auteurs, qui y ont donc trouvé un havre de paix, tels Gustave Flaubert, Guy de Maupassant, André Gide, Oscar Wilde ou Paul Klee. Dominée, dans l'arrière-pays, par une série de collines, Yasmin Hammamet est construite au creux d’une plaine, qui s’achève par un front de mer de 4 kilomètres de plages sablonneuses. De nos jours, Yasmin Hammamet abrite l’une des huit marinas du pays, et attire ainsi chaque année les plus grands yachts, de même que les régates, salons nautiques et courses du grand large.
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Sur la route de la côte qui relie Hammamet et Hergla, le village d’Enfidha se découpe à l’horizon, lorsque prend fin au loin le long domaine agricole, protégé des eaux de la mer par une étroite bande de sable. Cet immense terrain, peuplé de quelques troupeaux de moutons, pourrait à l’avenir abriter un port commercial tunisien, et drainer l’économie bleue de la région, ouvrant une voie nouvelle aux marchandises vers la région sahélienne et le Sud de l’Afrique.
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Petit port de pêche situé sur le rebord d’une falaise, Hergla et ses ruelles dominent le Golfe d’Hammamet. Hergla est paisible, lorsque les pêcheurs partent à bord de leur embarcation, et que les femmes tressent leurs cordages. Les tombes blanches de son cimetière marin s’éparpillent dans la pente jusqu’à la mer. Le village se développe de part et d’autre de son port de pêche, blanc sur le bleu de la mer.
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Sousse, la « perle du Sahel », est une ville toute entière tournée vers la mer. C’est en premier lieu ce dont témoigne son fabuleux musée archéologique, qui s’ouvre sur la Gorgone aux cheveux hérissés de serpents, une mosaïque du IIème siècle avant notre ère. Les autres figures conservées dans ce musée illustrent la richesse des fonds maritimes soussiens, dans l’Antiquité : anguilles, soles, poulpes et calamars, et les techniques de leurs pêcheurs sur leurs embarcations de bois. La ville de Sousse s’anime également chaque année à l’occasion du Carnaval d’Aoussou, fête païenne à l’origine, qui célébrait le dieu de la mer, Neptune, dès l'époque romaine. L'appellation « Aoussou » serait une déformation du terme « océan ». L’on peut également profiter des longues plages de la ville, qui s’étendent jusqu’à la marina de Sousse et au port el Kantaoui, qui restent animées pendant les soirées de la belle saison.
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Le Port el Kantaoui, à quelques kilomètres au Nord de Sousse, abrite l’une des plus grandes marinas du pays, avec 340 anneaux pour amarrer les plus beaux navires croisant dans les eaux tunisiennes. Port el Kantaoui est devenu l’une des plus grandes stations balnéaires également, entièrement construite dans un style tunisien d’inspiration arabo- andalouse. Les voyageurs peuvent donc y profiter de la douceur de la région sahélienne.
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Les façades imposantes du grand ribat de Monastir, le plus ancien du Maghreb, semblent plonger dans les eaux bleues du littoral. Autrefois abritée derrière ses remparts, la ville de Monastir est désormais une ville ouverte et accueillante. L’environnement et la faune de cette région, d’une richesse incomparable et particulièrement sensible, font l’objet d’une protection particulière. C’est pourquoi un centre de protection des tortues marines, le seul qui existe en Afrique, a été établi à Monastir, à partir duquel chercheurs et associations de protection de l’environnement coordonnent leur action. L’Association Notre Grand Bleu, partenaire de la Saison Bleue, y est particulièrement active.
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Construite en bord de mer, le long de la route qui relie Monastir et Mahdia, se découvre la municipalité de Lamta. « Leptis Minor » pendant l’Antiquité, alliée de Rome contre Carthage, le port de Lamta ouvert aux courants commerciaux, humains et culturels, constitua un lieu charnière entre le bassin méditerranéen et son propre arrière-pays. Les richesses de cette ancienne ville punique reposent désormais dans le musée archéologique de Lamta, où les visiteurs curieux pourront apprécier, entre autres, la délicate mosaïque de la « Vénus sortant des eaux ».
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A quelques kilomètres au large de Monastir, les îles Kuriat abritent les sites où les tortues marines s’installent chaque été pour pondre leurs œufs, avant de repartir au large de la Tunisie. Les chercheurs, mais également les associations de protection de l’environnement, s’y rendent pour s’assurer de la protection et de la bonne santé des tortues « caretta caretta ». L’Association Notre Grand Bleu, partenaire de la Saison Bleue, y développe notamment toute une activité de sensibilisation à l’enjeu de protection de l’environnement.
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A quelques kilomètres de Mahdia, le port de pêche de Sayada s’ouvre aux visiteurs les plus curieux : les pêcheurs se reposant après leur journée de travail y offrent un accueil chaleureux, alors que leurs filets sèchent sur les quais et sur les ponts des bateaux. De grands tapis traditionnels abritent ce matériel précieux des intempéries.
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La ville de Ras Dimas abrite les ruines de l’ancien site punique Thapsus, fondé sur une presqu’île étendue entre la mer et les marais. Ville phénicienne marchande dans l’Antiquité, elle devint ensuite ville romaine qui fonda sa richesse sur son port. Un beau ruban de sable blond part du port de Ras Dimas, et se déroule sur plusieurs kilomètres en direction du sud, vers Mahdia.
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Mahdia s'est construite en suivant la longue plage du long de la côte, où la couleur de l’eau se décline du bleu sombre au bleu turquoise. Au creux de la colline, Mahdia abrite un petit port de pêcheurs, où s’alignent les barques aux tons rouges et verts. Le phare blanc domine cet ensemble depuis la pointe de la colline. Mahdia est une ville paisible où profiter d’un air frais marin en été.
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Parmi les steppes arides, étouffantes en été, à quelques kilomètres de la façade maritime, la ville d’El Jem s’est développée comme carrefour commercial d’importance dès l’Antiquité, entre le Nord et le Sud, entre le littoral et l’intérieur du pays. Il constitue le relais des marins italiens et siciliens, qui après plusieurs jours en mer s’aventurent à l’intérieur des terres tunisiennes. El-Jem devint ainsi une nouvelle rivale pour Rome, avant son déclin à l’époque byzantine. L’eau étant rare dans la région, toute l’architecture de la ville, dont le grand amphithéâtre d’El Jem, vise à y recueillir et conserver précieusement chaque goutte de pluie. De grands réseaux d’adduction y ont été bâtis, dont on peut encore observer les structures de nos jours.
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À l'époque romaine, Salakta fut un important port commercial, le port de Syllectum. En partie submergé par la montée des eaux, Salakta est l'un des sites les plus anciens du pays, dont les ruines s’observent ainsi sous la mer. Un petit musée, aménagé dans l'enceinte du site antique, retrace l’histoire de ce port, lieu stratégique pour les Byzantins qui l'utilisaient pour leurs conquêtes.
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Ancien port stratégique dans l’Antiquité, Chebba a suscité les convoitises des civilisations au cours de son histoire, et a ainsi été successivement conquise par les Phéniciens, les Romains, les Vandales, les Byzantins puis les Arabes. De la jonction de ces influences découle un riche héritage, à l’instar de l’exceptionnelle mosaïque du Triomphe de Neptune, qui est exposée au musée du Bardo de Tunis. Les visiteurs de Chebba peuvent donc profiter d’une eau d’un bleu cristallin, et des criques de sable fin aux alentours de la ville.
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Au large de Sfax, l’archipel des îles de Kerkennah, recouvert de palmiers, constitue un coin de paradis pour les amoureux du calme et de la mer. Les 16.0000 habitants de ces îles préservées ont développé, au cours des siècles, des techniques de pêche qui leur sont propres. Ainsi la « sautade » consiste à frapper la mer d’un bâton pour en faire sauter les poissons hors de l’eau, et le poulpe se pêche au moyen de pièges artisanaux. Ces traditions séculaires sont célébrées chaque année à l’occasion de l’incontournable Festival du Poulpe de Kerkennah.
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Sfax, deuxième ville économique du pays, appuie en particulier son attractivité et son développement économique sur l’économie bleue. Son port a en effet été réaménagé dans les années d’après-guerre, et a vu ses capacités presque doublées : il reçoit ainsi plus de 1500 navires par an. Sfax s’est également spécialisée dans la pêche aux éponges, dont elle est le plus gros producteur en Tunisie. C’est donc logiquement vers Sfax et vers Kerkennah, l’archipel au large de la ville, que le peintre Yves Klein s’est tourné pour acquérir les désormais célèbres éponges bleues Klein, au moyen desquelles il peigna les corps de ses modèles. L'Arbre, grande éponge bleue a été réalisé à partir de l’une de ces éponges, demeurée figée par la couleur bleue de l’artiste, et brandie à l’extrémité d’une fine tige métallique non plus comme outil de travail, mais comme œuvre d’art à part entière.
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A une trentaine de kilomètres au Sud de Sfax, la petite ville de Mahres a longtemps constitué un important comptoir commercial, stratégiquement située sur le littoral sur la route des navires reliant Carthage à Alexandrie. De nos jours, l’on peut observer avec sérénité les petites embarcations de bois rentrant au port de Mahres, et au loin les petites maisons blanches.
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Durant l'époque romaine, pendant laquelle la ville de Skhira a été fondée, son port constituait un centre de contrôle maritime, que les Phéniciens ont construit et développé autour d'une cité appelée Flagues. Ce port se caractérise par la découverte par les archéologues des vestiges d'un temple, le temple d'Elkeneis, au Nord de ce port. Skhira est aujourd’hui un important port de commerce spécialisé dans le transport de produits industriels. En effet, il possède un bassin d'une profondeur permettant d'accueillir des navires jaugeant jusqu'à 120 000 tonneaux. Il offre également une importante infrastructure de stockage de pétrole brut et des produits pétroliers raffinés, ainsi que des pipe-lines de chargement et de déchargement.
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C’est aux Phéniciens que Gabès doit sa fondation, et le premier nom sous lequel elle était connue dans l’Antiquité : Tacapa. Localisée au cœur du Golfe de Gabès, la ville présentait au Moyen-âge un haut phare qui guidait les bateaux vers son port. Stratégiquement située sur le littoral, Gabès a également constitué une place militaire française importante à l’origine de la ville moderne. Aujourd’hui, la ville déborde d’animation, économique, universitaire, industrielle, et agroalimentaire, notamment avec une forte activité de conditionnement des produits de la mer, issus tant de la pêche que de l’aquaculture.
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Plus grande île des côtes d’Afrique du Nord, située aux portes du Sahara, l’île de Djerba se caractérise par ses longues plages bordées de palmiers sauvages. Flaubert nommait ainsi Djerba « Île aux Sables d’Or » pour le sable fin et doré de son littoral, entre Ras R'mal et Borj El Kastil. Rien d’étonnant à ce que l’île de Djerba ne soit connue depuis l’Antiquité comme l’île des Lotophages. Homère écrivait ainsi dans l’Odyssée que ses habitants, les Lotophages, soit les « mangeurs de lotos », consommaient ce « fruit doux comme le miel qui plonge tous ceux qui en dégustent dans les délices d’un bienheureux oubli, qui efface tous les soucis de l’existence ». Djerba offre ainsi aux voyageurs un coin de repos paradisiaque.
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Reliée à Djerba par la Chaussée romaine (route construite dans l’Antiquité), Zarzis est une station balnéaire aux abords d’une vaste palmeraie. Comme sa voisine Djerba, la ville est connue depuis l’Antiquité et doit probablement son origine aux Gergesiles qui, selon les anciens écrivains judaïques, avaient quitté le Pays de Canaan à l'époque de Josué et étaient allés s'établir en Afrique du Nord. Le port de Zarzis présente également un relais économique majeure pour l’activité diversifiée de la région, notamment de pêche et d’aquaculture, et des activités artisanales et divers petits métiers.
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