Les États-Unis dévoilent un drone naval monstrueux de 45 mètres : une capacité de charge de 40 tonnes pour dominer les mers avec une puissance sans précédent
25 avril 2025
25 avril 2025
Saronic Technologies révolutionne l’industrie navale avec le lancement du Marauder, un navire autonome de 45 mètres, promettant efficacité et innovation dans les missions maritimes.
Saronic Technologies, une entreprise innovante basée au Texas, a récemment dévoilé le Marauder, un navire de surface sans équipage (MUSV) de taille moyenne. Ce navire, mesurant 45 mètres de long, représente une avancée technologique majeure dans le domaine de l’autonomie maritime. Conçu pour répondre à divers besoins militaires et commerciaux, le Marauder est le fruit d’une stratégie d’expansion ambitieuse, marquée par l’acquisition de Gulf Craft, un constructeur naval de Louisiane. Cette acquisition permet à Saronic de disposer d’un chantier naval stratégique sur la côte du Golfe, destiné à servir de centre de prototypage et de production pour sa flotte de navires autonomes.
Le Marauder MUSV est spécifiquement conçu pour soutenir une variété de missions destinées aux États-Unis, à leurs alliés, ainsi qu’aux clients commerciaux. Avec une capacité de charge utile impressionnante de 40 tonnes, ce navire autonome peut parcourir jusqu’à 6 482 kilomètres ou rester en mer plus de 30 jours, selon les besoins de la mission. Saronic Technologies affirme que le Marauder offrira des capacités étendues à une fraction du coût des solutions traditionnelles habitées. Ce navire de 45 mètres de long intègre le même ensemble d’autonomie éprouvé que celui utilisé par les autres navires de surface autonomes de Saronic. Construit pour être entièrement autonome, le Marauder symbolise l’intégration verticale de Saronic, son approche d’ingénierie disciplinée et son solide réseau de fournisseurs nationaux.
L’acquisition de Gulf Craft par Saronic ajoute près de 40 hectares à sa superficie, soutenant ainsi le développement immédiat du MUSV et une capacité d’expansion significative. Saronic prévoit d’investir plus de 250 millions d’euros directement dans le chantier naval pour moderniser les infrastructures, acquérir de nouvelles machines et mettre à jour les installations. Cet investissement est conçu pour permettre la construction rapide, évolutive et de haute qualité de navires autonomes. Grâce à ces améliorations, Saronic sera en mesure de produire jusqu’à 50 navires sans équipage par an, renforçant ainsi le secteur industriel maritime et de défense de la Louisiane.
Cet élan dans la construction navale coïncide avec la signature par le président Donald Trump d’un ordre exécutif visant à revitaliser l’industrie navale américaine, qui a pris du retard par rapport aux niveaux de production de la Chine. Cet ordre met l’accent sur le renforcement de la construction navale commerciale et de la main-d’œuvre maritime, en réponse aux préoccupations soulevées par les leaders de la défense. Des législateurs américains, de tous bords politiques, ont exprimé leur inquiétude quant à la montée en puissance de la Chine sur les mers et à la diminution de la préparation de la marine américaine. Un projet de loi bipartite est prévu pour aider à revitaliser cette industrie cruciale.
Parmi les mesures proposées figure une taxe élevée sur les droits de port pour les navires faisant partie d’une flotte construite ou battant pavillon chinois. Cependant, cette proposition a suscité une vive opposition de la part des exportateurs, des groupes commerciaux et des opérateurs de navires américains. Ils avertissent que cela pourrait perturber les chaînes d’approvisionnement, entraîner des pertes d’emplois dans les villes portuaires et provoquer une inflation. La finalisation de cet ordre est attendue pour le 17 avril, soulignant les tensions entre les ambitions économiques et les réalités logistiques.
Alors que Saronic Technologies continue de repousser les limites de l’innovation maritime, la question reste posée : comment ces avancées technologiques et ces nouvelles politiques influenceront-elles l’équilibre des pouvoirs dans les océans du monde ?