L’objectif de ce forum, dédié aux investisseurs du secteur de l’aquaculture et de toute la chaîne de valeur, était de consolider les partenariats entre les acteurs du secteur, aussi bien nationaux qu’internationaux en vue de renforcer davantage son développement.

Bien appuyée et accompagnée dans son développement, l’activité aquacole au Maroc fait partie des secteurs porteurs d’avenir, permettant d’offrir des opportunités de croissance et d’investissement considérables. C’est dans ce contexte que s’est tenu, vendredi 2 février, à Tanger le troisième Forum de l’aquaculture marine sous le thème «Un partenariat solide pour le développement d’une industrie aquacole durable». Initiée par l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA), cette troisième édition, qui s’est déroulée sous la présidence du ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts (MAPMDREF), a mis en avant l’expérience du Maroc dans le développement de l’aquaculture que «la stratégie Halieutis place au cœur de ses priorités, conformément aux Hautes orientations royales», a affirmé Mohammed Sadiki, ministre de tutelle, lors de la cérémonie d’ouverture officielle de ce troisième forum.

Dans ce sens, l’aquaculture marine bénéficie d’un grand appui et d’un accompagnement technique lui permettant, selon l’intervenant, de jouer pleinement son rôle en tant que moteur de développement d’une économie bleue inclusive. Conscient de son importance en matière d’offre des opportunités de croissance et d’investissement, le Maroc veut hisser, a poursuivi M. Sadiki, cette activité aux plus hauts niveaux sur la scène internationale. Il en découle que cette politique est basée sur «la coopération, le partenariat innovant, l’ouverture sur les expériences d’autres pays et l’échange des bonnes pratiques», a-t-il dit, faisant remarquer que le Maroc poursuit son engagement pour «développer un système économique bleu durable, basé sur une gouvernance efficace, la recherche, l’innovation, la formation et le renforcement des capacités».

Considéré comme un partenaire économique stratégique à tous les niveaux, l’Espagne, qui a continué à se positionner au premier rang en termes de la production aquacole en Europe, a été choisie comme invité d’honneur de cette première édition. Ce choix, basé sur une coopération solide entre les deux pays, reflète «l’intérêt que portent le Maroc et l’Espagne au développement de l’aquaculture marine», a fait savoir José Manuel Jaquotot, conseiller de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation au sein de l’ambassade d’Espagne au Maroc, tout en soulignant l’importance du rôle de l’aquaculture et sa contribution à la sécurité alimentaire pour les deux pays.

Cet événement, dédié aux investisseurs du secteur de l’aquaculture et de toute la chaîne de valeur, s’est distingué par la signature d’une convention entre l’ANDA et le cluster espagnol d’aquaculture Acuiplus visant à encourager l’innovation et favoriser la coopération pour le développement du secteur. «L’objectif de ce forum est de consolider les partenariats entre les acteurs du secteur, aussi bien nationaux qu’internationaux, afin de renforcer davantage son développement», a affirmé Majida Maarouf, directrice de l’ANDA, faisant part que conformément aux Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI, ce forum s’inscrit en droite ligne de la politique du Maroc en matière d’ODD (Objectifs de développement durable).

En se basant sur les données communiquées lors de ce forum, le secteur au Maroc poursuit son développement grâce à quelque 442 projets aquacoles permettant d’assurer une capacité de production cible de plus de 300.000 tonnes par an à terme. D’un investissements global de près de 5 milliards de dirhams, ces projets sont portés par des opérateurs privés travaillant dans les différentes filières aquacoles et permettant de générer plus de 7.000 emplois directs.

Source: aujourdhui.ma