Montpellier. Un futur nano-satellite pour détecter le plastique en Méditerranée

Le Centre Spatial Universitaire, qui a lancé un appel à projets innovants pour lutter contre les pollutions en mer, a retenu le projet « RESPOGLI » de l’université de Perpignan.

Protéger la Méditerranée. Les nano-satellites conçus et développés à Montpellier, au sein du Centre Spatial Universitaire, peuvent aussi servir à cela… En décembre 2020, le Groupe Nicollin est d’ailleurs devenu mécène de la Fondation Van Allen, qui finance le CSU, avec l’ambition justement de développer des solutions pertinentes pour lutter contre les pollutions marines.

Faire émerger les idées

En début d’année, la Fondation Van Allen, en collaboration avec l’organisation internationale GRSS (pour Geoscience and Remote Sensing Society) est passée très vite à l’action en lançant l’appel à idée visant à faire émerger et sélectionner ces projets portant précisément sur la détection des déchets en  Méditerranée.

Détecter le plastique en mer

« Des propositions aussi inventives que prometteuses ont été reçues, lesquelles pourraient contribuer à détecter des déchets en mer, notamment plastiques, en faisant appel à l’espace », annonce Jean-Louis Fellous, président du comité scientifique et ancien directeur exécutif du COSPAR (Comité mondial de la recherche spatiale).

Avec le soutien de Nicollin

L’enjeu est de taille aussi bien pour le Centre Spatial Universitaire de Montpellier que pour l’environnement : « Nos étudiants vont réaliser une mission environnementale concrète dont l’application nous concerne toutes et tous », rappelle la fondation Van Allen qui va allouer un financement à ce projet grâce au mécénat du Groupe Nicollin.

Le CSU confirme que les recherches sur « RESPOGLI »  dureront un an et demi, le temps qu’il faudra pour relever le défi technologique : réussir à adapter le système de détection de signatures spectrale pour le biofouling en vue de son embarquement dans un nanosatellite.

Source: actu.fr