ZLECAF : L’économie bleue parmi les atouts de Madagascar

 

Partenaire du Forum des jeunes africains sur l’économie bleue qui se tient depuis hier à Toliara, le ministère de l’Industrialisation et du Commerce y présente la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf).  

Une opportunité pour le public en général et  les jeunes africains participants à ce forum de découvrir l’enjeu de l’économie bleue dans le processus d’adhésion de Madagascar au sein de la ZLECAf.

 

Énormes potentialités

 

Une intégration régionale où  Madagascar est appelé à jouer un rôle important, en raison de ses énormes potentialités. Le secteur de la pêche et de l’économie bleue figure justement parmi les atouts de Madagascar. « L’Afrique est un énorme marché pour les produits halieutiques de Madagascar », explique Heriniaina Ramananarivo, coordonateur du Projet d’appui à la mise en œuvre de la Zone de libre échange africaine à Madagascar (PA-ZLECAf).  C’est pour cette raison justement que le PA-ZLECAf avec l’appui de la Banque africaine de développement considère ce   secteur comme étant l’un des éléments déterminants de ce processus d’adhésion à cette initiative historique de l’Union africaine destinée à créer le plus grand marché unique du monde. Faut-il en effet rappeler que la ZLECAf peut constituer 54 pays membres qui représentent une opportunité sans précédent pour accélérer la croissance économique, réduire la pauvreté et renforcer l’intégration régionale ?

 

Liaisons maritimes 

 

Madagascar a d’autant plus de chances de peser lourd dans les échanges interafricains quand on sait que seulement 400 km séparent la Grande Île des côtes africaines. « La facilitation des liaisons maritimes figure parmi les initiatives à entreprendre ». Un objectif qui figure parmi les principes de la ZLECAf considérée comme étant le processus qui consiste à surmonter d’un commun accord, les obstacles politiques, physiques et sociaux qui séparent les pays de leurs voisins et à collaborer dans la gestion de ressources partagées et des biens communs régionaux.  Notons que le directeur général du commerce, Isidore Razanakoto, représentant du ministère de l’Industrialisation et du Commerce,  participe au Forum des jeunes africains sur l’Économie bleue (FOJAEB) en tant que panéliste sur des conférences relatives  aux transports maritimes et aux opportunités pour les jeunes de tirer profit de l’intégration régionale.

Source : midi-madagasikara