SOYONS BIENVEILLANTS AVEC L’OCÉAN : LET’S BE NICE TO THE OCEAN

 

En partenariat avec le Varda Group, et en association avec Dona BertarelliPhilanthropyTBA21-Academy, la Fondation TaraOcéanMedPAN, la Fondation Ocean Born et la Plateforme Océan-Climat, nous publions aujourd’hui Let’s be Nice to the Ocean (Soyons bienveillants avec l’Océan) : Sortir des sentiers battus avant la troisième conférence des Nations unies sur l’Océan.

Le titre en anglais est un clin d’œil à la prochaine Conférence de l’ONU sur l’Océan qui aura lieu à Nice en juin 2025. La proposition ambitieuse de ce travail réalisé par Rémi Parmentier, vétéran de la défense de l’océan et directeur du Varda Group, en collaboration avec Guillermo Ortuño spécialiste en écologie marine et gestion des pêches, consiste à faire de la protection de l’océan la norme plutôt que l’exception.

Préfacé par l’Ambassadeur Olivier Poivre d’Arvor, Envoyé spécial du Président Emmanuel Macron pour la 3ème Conférence de l’ONU sur l’Océan, le document examine modalités, opportunités et risques du changement de paradigme que pourrait représenter le principe de protection visant à consacrer le reversement de la charge de la preuve afin que ce ne soient plus ceux qui cherchent à protéger l’océan, mais ceux qui en exploitent ses ressources, qui doivent exposer l’innocuité de leurs projets et étayer de manière objective la réalité et diversité des impacts  de leurs actions. La mise sous protection des grands fonds sous-marins actuellement visés par des entreprises minières, de l’Océan Austral victime du changement climatique et de la surpêche, ainsi que le renforcement et l’actualisation du cadre régional de protection de la mer Méditerranée datant de 50 ans, pourraient permettre de tester le principe de protection. Il est également proposé de rediriger à partir de 2025, à des fins de protection et de gestion durable, les milliards de dollars actuellement gaspillés chaque année dans les finances publiques au bénéfice de secteurs et d’activités dommageables à la biodiversité, de mieux planifier l’élimination des rejets de déchets solides, liquides et aériens empoisonnant l’océan, et de mettre en place au niveau national des Ministères de l’Océan dotés de moyens et renforcer la gouvernance de la biodiversité marines transfrontalière et migratoire.

Source: fpa2