Message du Secrétaire général à l’occasion de la Journée mondiale des océans 2024 des Nations Unies

 

L’océan soutient et améliore toute vie sur Terre.

Mais notre océan est en difficulté. Et nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes.

Le changement climatique provoque une montée des eaux et menace l’existence même des petits États insulaires en développement et des populations côtières.

Les températures record de la mer provoquent des phénomènes météorologiques extrêmes qui nous affectent tous.

L’acidification des océans détruit les récifs coralliens, brisant un maillon vital des chaînes alimentaires et menaçant le tourisme et les économies locales.
 
Et le développement côtier non durable, la surpêche, l’exploitation minière en haute mer, la pollution incontrôlée et les déchets plastiques font des ravages sur les écosystèmes marins du monde entier.

Il y a pourtant des lueurs d’espoir.

L’année dernière, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté l’Accord historique au titre de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer relatif à la conservation et à l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones situées au-delà de la juridiction nationale – le nouveau traité le plus important sur la gouvernance des océans depuis des décennies.  

Le processus en cours pour élaborer un traité juridiquement contraignant pour mettre fin à la pollution plastique offre une autre opportunité de faire progresser notre objectif commun de protection de nos océans.

Le récent avis du Tribunal international du droit de la mer constitue une autre avancée majeure, appelant les nations à prendre des mesures pour réduire, contrôler et prévenir la pollution marine causée par les émissions de gaz à effet de serre.

Le Sommet du Futur de cette année et la Conférence des Nations Unies sur les océans de l’année prochaine en France sont d’autres occasions de s’engager dans des actions susceptibles de restaurer et de protéger nos précieux écosystèmes marins et côtiers.

Il est désormais temps pour les gouvernements, les entreprises, les investisseurs, les scientifiques et les communautés de s’unir pour défendre notre océan.
 
À l’occasion de la Journée mondiale des océans, tenons compte du thème de cette année et éveillons de nouvelles profondeurs d’action pour notre océan.

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L’océan est la mère nourricière de toute forme de vie sur Terre.

Mais notre océan est en danger. Et nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes.

Les climatiques entraînent une montée des eaux et constituent une menace existentielle pour les petits États insulaires en développement et les populations côtières.

Les températures marines atteignent des niveaux records qui provoquent des phénomènes météorologiques extrêmes dont nous ressentons tous les effets.

L’acidification de l’océan a détruit les récifs coralliens, rompant un maillon essentiel des chaînes alimentaires et faisant peser une menace sur le tourisme et les économies locales.
 
Et l’aménagement non durable des littoraux, la surpêche, l’exploitation minière des grands fonds marins, la pollution incontrôlée et les déchets plastiques causant des dommages considérables aux écosystèmes marins du monde entier.

Il y a cependant quelques lueurs d’espoir.

L’an dernier, l’Assemblée générale a adopté un traité historique, l’Accord se rapportant à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne pertinent pas de la juridiction nationale, le plus important texte sur la gouvernance de l’océan de ces dernières décennies.

Et grâce au travail mené actuellement pour élaborer un traité juridiquement contraignant visant à mettre fin à la pollution plastique, nous nous rapprochons de notre objectif commun de protection de l’océan.

Dans un avis qu’il a rendu récemment, le Tribunal international du droit de la mer a prié les pays de prendre des mesures pour la prévention, la réduction et la maîtrise de la pollution marine résultant des émissions de gaz à effet de serre, ce qui constitue là aussi une avancée.

Le Sommet de l’avenir de cette année et la Conférence des Nations Unies sur l’océan qui se tiendra l’année prochaine en France sont autant d’occasions de s’engager à agir pour restaurer et protéger nos précieux écosystèmes marins et côtiers.

C’est maintenant que les gouvernements, les entreprises, les investisseurs, les scientifiques et les collectivités doivent s’unir pour défendre nos océans.
 
À l’occasion de la Journée mondiale de l’océan, faisons notre thème retenu cette année et renouvelons en profondeur notre action en faveur de notre océan.

Source: UN