Les océans et mers d’Europe n’ont jamais été aussi chauds : voici le graphique qui le prouve

 

Le programme européen Copernicus a publié ce mardi 23 avril une étude portant sur les océans et mers bordant le Vieux Continent. Il en ressort que la température de ceux-ci n’a jamais été aussi élevée.

Le constat est lapidaire : « en 2023, la température moyenne à la surface des mers et océans à travers l’Europe a été la plus chaude jamais enregistrée », indique ce mardi 23 avril le programme européen Copernicus, chargé d’étudier les conséquences du réchauffement climatique dans le Vieux Continent.

 

2023 bat un record… de 2022

 

Comme le montre le graphique ci-dessous, l’écart entre la température moyenne des mers et océans européens en 2023 et celle de la deuxième valeur la plus élevée, enregistrée l’an passé, est particulièrement élevée.

L’anomalie de températures des étendues d’eau européennes en 2023 (différence avec la normale des années 1991-2020) s’est en effet élevée à +0,56 °C, contre +0,4 °C en 2022. La troisième valeur la plus élevée, enregistrée en 2016, est elle encore moins élevée (+0,26 °C).

À noter que depuis 2001, toutes les années sauf une ont vu la température des océans et mers européens dépasser les normales climatiques.

 

D’importantes vagues de chaleur marines

 

Copernicus indique dans son rapport que cette chaleur latente s’est matérialisée par d’importantes vagues de chaleurs marines dans le courant de l’été, que Copernicus qualifie « d’extrêmes ».

En juin, la température de l’Atlantique au large des îles britanniques a ainsi dépassé de 5 °C les normales. En juillet et août, c’est la température de la Méditerranée qui s’est envolée avec, dans certains secteurs, un niveau supérieur de 5,5 °C aux normales.

Des épisodes d’autant plus dommageables que, comme le rappelle Copernicus, « les vagues de chaleur marines peuvent parfois avoir des impacts dévastateurs sur les écosystèmes océaniques et la biodiversité, et peuvent avoir des impacts socio-économiques non négligeables, en raison de leurs effets sur des secteurs tels que la pêche, l’aquaculture et le tourisme. »

Source: ouest france