Le Maroc a toujours été un précurseur et un fervent defenseur d’une économie africaino souveraine Sud-Sud. Il ne cesse d’afficher sa volonté de renforcer les liens économiques avec les pays africains à travers la création de nouveaux flux régionaux. Ayant acquis une expérience capitale en matière des accords de libre-échanges depuis les années 80 et une performance dans les activités de transbordement et de gestion logistique via les plateformes de Tanger Med, Nador West-Med et à court terme Dakhla Atlantique, il propose un espace afro-atlantique à échelle de l’Afrique de l’Ouest en mesure de structurer le commerce africain et international sur un concept gagnant-gagnant via la réouverture sur l’espace maritime.

Dans le but d’accroître ses exportations par une meilleure intégration des filières de production, le Maroc s’est attelé à renforcer ses relations Sud-Sud. L’ouvrage insiste sur le fait que cette orientation est l’aboutissement d’un long processus d’intégration économique et territoriale axé sur deux modèles de développement du pays et des provinces sahariennes depuis 1975. Aujourd’hui, le Royaume passe à la vitesse supérieure, celle de disposer d’un triple dispositif de plateformes logistiques géopolitiques et géostratégiques vers l’Afrique, l’Europe et l’Amérique latine sans parler des nouveaux partenaires dans le monde. En s’appuyant sur une analyse fine, l’ouvrage livre le contenu de cette stratégie tri-pôles, comme il analyse la métamorphose des métropoles régionales de Laâyoune et de Dakhla dans leur dimension fonctionnelle et prospective en rapport avec la profondeur africaine.