Le gouvernement détaille les principales mesures maritimes de sa stratégie nationale biodiversité

 

Le gouvernement a détaillé le lundi 27 novembre sa stratégie pour lutter, d’ici à 2030, contre l’effondrement de la biodiversité en se donnant un cadre général mais non contraignant.

Parmi les mesures maritimes de la stratégie nationale biodiversité présentée par le gouvernement, le 27 novembre, figure le placement de 10 % du territoire national (contre 4,2 % aujourd’hui) sous protection forte d’ici à 2030, en particulier les récifs coralliens d’outre-mer, les mangroves et les zones abritant des herbiers de posidonie en Méditerranée. Une action de  réduction de la pollution sonore sous-marine  sera engagée avec les compagnies maritimes et les activités récréatives dans les aires marines protégées.

 

Du côté de la pêche, la stratégie nationale biodiversité doit soutenir  la R&D sur des techniques et méthodes de pêches moins impactantes pour les espèces et écosystèmes marins  et  le développement d’une aquaculture durable à faible impact, notamment l’aquaculture multitrophique intégrée   (comme cela existe déjà notamment dans les Côtes-d’Armor) , dont l’aquaponie  en s’appuyant sur le Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture (Feampa).

Contre la pollution des plastiques, outre l’interdiction progressive des emballages à usage unique, le gouvernement promet que, toujours d’ici à 2030, les 94 décharges littorales répertoriées seront résorbées.

Recensement

Un premier recensement exhaustif de la biodiversité, tous milieux confondus, doit par ailleurs être réalisé d’ici à 2027 en recourant aux technologies de l’ADN environnemental.

L’État consacrera plus d’un milliard d’euros supplémentaire à la biodiversité en 2024, avec notamment 475 millions d’euros en plus pour la préservation du milieu aquatique.

Source: Le marin