La France se dote de l’Alliance éolien pour soutenir l’innovation dans l’éolien en mer

 

L’institut de la transition énergétique France énergies marines, les instituts de recherche technologique Jules Verne et b < > com, et la société Supergrid institute ont décidé d’unir leurs forces au sein de l’Alliance éolien. Leur objectif est de répondre aux exigences croissantes de l’éolien en mer.

Ils ont pris l’habitude de travailler ensemble sur certains projets. Aussi ont-ils pris le parti de réunir leurs expertises en R & D et en innovation pour les mettre à profit du secteur de l’éolien et en priorité de l’éolien en mer. Ce mercredi 26 juin, lors du salon Seanergy à Nantes, sera officialisée la création de l’Alliance éolien qui réunit l’institut de la transition énergétique (ITE) France énergies marines, les instituts de recherche technologique (IRT) Jules Verne et b < > com, et la société Supergrid institute.

 Il ne s’agit pas de créer une sur-structure mais de mettre en œuvre la complémentarité des quatre instituts, leur agilité et leur connaissance des enjeux industriels pour renforcer la compétitivité et stimuler l’emploi de la filière , indique Herveline Gaborieau, directrice générale de France énergies marines (Fem). À l’heure où le déploiement de l’éolien en mer doit s’accélérer dans l’objectif d’atteindre 45 GW en 2050, les défis à relever ont été listés.

 

Deux projets déjà en cours

 

L’accent sera mis sur la conception de parcs éoliens offshore de plus en plus puissants et éloignés des côtes, la fabrication et l’assemblage à grande échelle de composants de très grande dimension, au raccordement au réseau électrique, à la maintenance, ainsi qu’à la surveillance et la sécurité. Des domaines dont chacun des quatre instituts s’est fait le spécialiste et dont l’Alliance éolien facilitera la combinaison.

Deux projets ont déjà été lancés par l’Alliance. Le premier, porté par Fem et l’IRT Jules Verne, concerne la digitalisation de l’éolien offshore pour travailler sur une diminution des coûts des Opex (dépenses d’exploitation). Le second, mené par Fem et Supergrid institute, porte sur les sous-stations flottantes HVDC (courant continu haute tension) qui doivent accompagner le déploiement de l’éolien flottant.  Pour tous les projets, nous partons toujours d’une entreprise qui vient nous trouver , souligne Herveline Gaborieau.

Source: Le Marin