Voici à quoi ressemblent les méduses que vous risquez de croiser cet été

 

Les méduses tendent à proliférer avec le réchauffement des eaux, en mer et dans les océans. Déjà très présente en Méditerranée en ce début d’été, elle causent des piqûres qui peuvent conduire à des brûlures, voire des allergies graves. Voici à quoi ressemblent celles que vous croiserez cet été.

C’est l’une des plaies de l’été : les méduses, qu’on se passerait bien de croiser lors des baignades en mer ou dans l’océan. Il est trop tôt pour dire si cet été 2022 sera un « été à méduses », mais on sait que le réchauffement climatique et la hausse des températures des océans entraîne leur prolifération. Vous avez donc logiquement de plus en plus de risques de vous faire piquer au fil des années. Voici à quoi ressemblent les espèces que vous risquez de croiser cet été.

Voici à quoi ressemblent les méduses que vous croiserez cet été.
Voici à quoi ressemblent les méduses que vous croiserez cet été. © Visactu – Visactu

Des méduses déjà très présentes en Méditerranée 

En ce début d’été, les méduses sont déjà bien présentes en Méditerranée et signalées sur de nombreuses plages, notamment à Marseille et dans le Var. Une centaine de nageurs qui participaient à une course à Marseille ont d’ailleurs été piqués ce dimanche 26 juin, comme le relate France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur.

 

Brûlures, démangeaisons et risque d’allergie grave 

Cette année, jusqu’à présent, c’est la méduse Pelagia Noctiluca (méduse pélagique ou piqueur-mauve) qui est la plus observée en Méditerranée, mais on peut la croiser aussi dans l’océan Atlantique et en mer Rouge. C’est une méduse urticante, dont la piqûre provoque pour les baigneurs une sensation de brûlure, des démangeaisons, des lésions cutanées relativement importantes, voire des allergies qui peuvent occasionner des chocs anaphylactiques.

Parmi les autres méduses que l’on peut croiser sur des plages françaises, la Chrysaora hysoscella, est aussi très urticante. On la trouve en mer Méditerranée et dans l’océan Atlantique-est et nord.

L’Aurelia Aurita est, pour sa part, présente dans tous les océans et mers du globe (sauf aux pôles). Elle est peu urticante. Tout comme la Rhizostoma-pulmo, qu’on peut croiser dans l’océan Atlantique-est (de la mer du Nord jusqu’à l’Afrique du Sud), en mer Méditerranée, en mer Noire et en Mer d’Azov.

Que faire en cas de piqûre ? 

En cas de piqûre de méduses, la Croix-Rouge conseille de ne surtout pas se gratter. Quant à l’idée, très répandue, qu’il faut uriner sur la plaie, « c‘est une légende urbaine », rappelle Paul, maître nageur-sauveteur sur la plage des Catalans, à Marseille, au micro de France Bleu Provence. Une technique inefficace, donc.

La Croix-Rouge conseille plutôt de rincer la plaie à l’eau de mer sans frotter, de la recouvrir de sable, puis de laisser sécher. Ensuite, il faut retirer le sable à l’aide d’un carton rigide ou d‘une carte bancaire pour enlever les cellules urticantes encore présentes sur la peau. Il faut ensuite rincer à nouveau, avant d’appliquer un antiseptique.

La Croix-Rouge indique aussi qu’il ne faut jamais toucher les méduses échouées sur la plage, car même mortes, elles conservent leur pouvoir urticant.

Source: France Bleu