Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, a affirmé lundi que l’eau représente une ressource naturelle nationale et un élément environnemental qui doit être valorisé, protégé et préservé. Il a noté une amélioration significative des ressources en eau et des réserves des barrages, sans précédent depuis 2019, avec un remplissage des barrages atteignant 39,6 pour cent, soit une augmentation de près de 130 millions de mètres cubes par rapport à la même période de l’année dernière.

“Avec la mise en service de l’usine de dessalement de Sousse en juin prochain, qui permettra l’utilisation de l’eau de mer, les ressources en eau augmenteront encore davantage”, a-t-il poursuivi, s’exprimant lors des manifestations organisées à l’occasion de la Journée nationale de l’agriculture et du 61e anniversaire de l’évacuation agricole.

Il a souligné que la conservation de l’eau et la rationalisation de son utilisation sont les moyens les plus importants de développer et de conserver les ressources en eau pour répondre aux besoins des citoyens et des secteurs économiques, parvenir à un équilibre entre l’offre et la demande et fournir des ressources en eau supplémentaires. Cela nécessite l’utilisation de technologies avancées telles que le dessalement, le traitement de l’eau et la reconstitution artificielle des aquifères.

Il a souligné que le ministère supervise actuellement des projets pilotes en coopération avec des organismes donateurs pour contrôler la gestion des eaux de surface et souterraines et améliorer l’utilisation des zones irriguées, tout en travaillant sur plusieurs nouveaux programmes en coopération avec les ministères de la Défense nationale et des Transports, comme la réalisation de la première expérience de provoquer la pluie dans le bassin de Sidi Salem, entièrement tunisien, le 16 avril. En outre, une plateforme numérique est en cours de développement pour aider à la gestion en temps réel des ressources en eau, en coopération avec le ministère des Technologies de la communication, et la transition vers les énergies renouvelables pour contrôler les coûts de production et de dessalement.

Source : TN