Pour les professionnels du tourisme A World For Travel est devenu un passage incontournable. Ce rassemblement que certains présentent comme le « Davos du tourisme » rassemble chaque année des dizaines d’experts internationaux du monde du voyage. Cette année ils planchaient sur la durabilité et les grands enjeux liés au réchauffement climatique, et sur l’avenir du tourisme du monde d’après covid.

Premier constat dans le monde d’après nous allons encore voyager et sans doute plus qu’avant la crise sanitaire. Ce constat les compagnies aériennes le font régulièrement à l’image d’Air France qui a enregistré une hausse du nombre de passagers de 7,6 % durant l’été dernier.

Toutefois les experts comme Jean Louis Baroux fondateur d’APG ne entreprise qui représente des compagnies aériennes étrangères en France affirment que l’objectif des vols « zéro émissions » en 2050 sera totalement possible à atteindre non pas à cause de la mauvaise volonté des compagnies mais parce que les avions permettant d’atteindre cet objectif ne seront pas disponibles.

 

LA FIN DES SEJOURS LOW COST

Pour Christian Delom fondateur du forum, l’avenir passera aussi par une hausse des prix des voyages. La raison est simple : les entreprises du secteur vont avoir besoin d’argent pour réaliser les investissements nécessaires pour atteindre les objectifs de durabilité. On peut donc imaginer la fin à plus ou moins long terme des séjours à prix bradés comme 342 euros pour une semaine en Grèce avec le billet d’avion vu sur un site de vente de voyages en ligne cette semaine.

Enfin si nous consommateurs-voyageurs attendons beaucoup des compagnies aériennes, des organisateurs de voyages ou des hôteliers force est de reconnaitre que nous avons encore un peu de mal à changer nos mauvaises habitudes. Ainsi, par exemple, lorsque nous séjournons dans un hôtel nous utilisons 2 à 3 fois plus d’eau que lorsque nous sommes chez. Preuve que les voyageurs ne sont la encore loin s’en faut eco-responsables.

Source: Radio France