Sommet de la mer du Nord: plus de 300 gigawatts d’éolien offshore d’ici 2050

À Ostende, neuf pays européens se sont engagés à installer 300 GW de capacité éolienne offshore d’ici 2050. Pour relever le défi, l’industrie appelle à lever de nombreux obstacles.

Des snipers sur les toits, 350 journalistes et des navires de dragages floqués Jan De Nul et Deme fraîchement repeints pour l’occasion, le Port d’Ostende a revêtu son costume d’apparat à l’occasion de la tenue de la deuxième édition du Sommet de la mer du Nord (North Sea Summit).

Comme annoncé, une délégation de très haut vol a fait le déplacement à l’occasion de cet élargissement du « Groupe d’Esbjerg » (Belgique, Danemark, Pays-Bas et Allemagne), formé un an plus tôt au Danemark avec pour ambition de faire de la mer du Nord « la plus grande centrale électrique verte d’Europe ». Avec les arrivées de la France, la Norvège, l’Irlande, du Luxembourg et du Royaume-Uni, tous représentés par leurs chefs d’État ou de gouvernement (moins Rishi Sunak) et ministres de l’Énergie respectifs, la coalition élargie a pour objectif d’installer 300 GW de capacité éolienne en mer du Nord d’ici 2050, avec un objectif intermédiaire de 120 GW d’ici 2030. « La mer du Nord a le potentiel de devenir la plus grande centrale électrique verte au monde », s’est enthousiasmé le Premier ministre belge, Alexander De Croo (Open Vld).