#SolutionsOcéan : des innovations pour l’océan et la société avec l’Ifremer

Climat, pollutions, alimentation… Les sciences et technologies marines proposent des réponses aux menaces qui pèsent sur l’océan. L’Ifremer s’est doté d’une palette d’instruments et d’initiatives pour accompagner les entreprises de l’économie bleue et favoriser l’émergence de solutions innovantes, à l’image du concours Octo’pousse, ouvert aux porteurs de projets qui souhaitent créer une startup dans l’ocean tech.
 

L’innovation est au cœur des missions de l’Ifremer, l’institut de recherche français entièrement dédié aux sciences et technologies marines, des abysses à la surface, de la côte au large. Pour répondre à l’urgence environnementale, ses équipes développent, aux côtés des entreprises, des solutions concrètes contre les effets du réchauffement climatique, des pollutions marines ou de la surpêche, mais aussi dans les secteurs de l’énergie, de l’alimentation ou de la santé. L’Ifremer accompagne les acteurs économiques porteurs de solutions fondées sur l’océan, par des contrats de recherche, des prestations d’expertise, l’accès à ses infrastructures, des transferts de technologies…

En 2025, l’Ifremer souhaite contribuer à la création d’un startup studio dédié à l’ocean tech« L’objectif est de créer entre cinq et dix startups en cinq à dix ans » précise Romain Charraudeau, directeur du partenariat et du transfert pour l’innovation à l’Ifremer. « Le portefeuille de technologies issues des laboratoires et plus largement l’ensemble de la recherche dédiée à l’océan constitue une riche réserve de projets. Le concours Octo’pousse devrait également jouer un rôle clé en alimentant le startup studio avec des solutions à fort potentiel. »

 

Le concours Octo’pousse booste la création de startups dans l’ocean tech

 

Ce concours d’innovation fondé par l’Ifremer est désormais organisé avec les 11 partenaires du Pôle Universitaire d’Innovation (PUI) Blue Box, ce qui permet de financer plusieurs projets au lieu d’un seul précédemment, mais aussi d’offrir un accompagnement scientifique et technique plus large aux lauréats. Il est ouvert aux porteurs de projets qui souhaitent créer ou accélérer le développement d’une startup dans l’ocean tech. Les applications visées par la solution développée peuvent concerner l’agroalimentaire, l’énergie, le transport, l’aquaculture, la santé, la surveillance environnementale, la décarbonation, la cosmétique… La solution apportée doit avoir un impact positif pour la société ou l’environnement. Les lauréats bénéficient d’un soutien allant jusqu’à 250 k€ sous la forme d’un accompagnement scientifique et technique (proposé par l’Ifremer ou les autres partenaires du PUI Blue Box), d’un contrat de travail, d’un apport financier et de l’accès aux infrastructures et moyens du partenaire scientifique. Un dispositif sans équivalent à ce niveau de maturité des projets !

C’est de la collaboration autour du projet Bluefins, qu’est né le concours en 2020. Implantée à Brest, la startup a imaginé un système innovant de propulsion des bateaux, développé conjointement avec l’Ifremer. Elle vient de lever 4 millions d’euros pour procéder aux premiers essais en mer dès février 2025 et ainsi favoriser la décarbonation du transport maritime. Lauréat de l’édition 2024, NANOTRAP vise à développer un nouveau procédé pour piéger les nanoplastiques dans l’océan grâce à un mécanisme de « velcro moléculaire ». Le projet est accompagné pendant 18 mois par l’institut. À long terme, la startup pourrait contribuer à la dépollution plastique avec un dispositif installé par exemple sur des systèmes de filtration déjà utilisés pour les eaux usées ou à la sortie des bassins de pisciculture.

Source: La Tribune