Préservons les océans. Solitaire du Figaro : et sur le bateau, on sort les poubelles ?
26 août 2022
26 août 2022
Vivre dans un bateau, c’est comme à la maison… Mais en plus compliqué. Pour les déchets, il faut faire des choix.
Vivre dans un bateau, c’est comme à la maison, il faut gérer ses déchets. Pas facile quand le poids embarqué par skipper est limité. Pendant les courses au large, acheter ses denrées et anticiper le poids des déchets est un véritable sujet. C’est beaucoup plus compliqué que chez soi
, admet Charlotte Yven, skippeuse sur la Solitaire du Figaro 2022. Si chez elle la plupart des aliments sont dans des bocaux, elle achète, comme les autres skippers, de la nourriture lyophilisée. « On est content quand il y a moins de poids, mais ça génère plus de déchets. Il faut arbitrer
, dit-elle. En course, il est interdit de jeter ses déchets par-dessus bord. Ils rendent leurs poubelles à chaque étape. Si la règle est incitative, aucune autre contrainte n’est imposée.
Les manifestations sportives ont un réel impact sur l’environnement, et la course au large ne fait pas exception. Pour sa 53e édition, la Solitaire du Figaro a décidé d’accélérer la réduction de son impact carbone. Premier défi, le public.Les visiteurs et le transport représentent 48 % du bilan carbone de l’événement »,
indique Stéphane Bourrut-Lacouture, responsable RSE chez OC Sport, l’organisateur historique de la course.Cette année, toutes les étapes de la Solitaire sont en France, pour limiter au maximum les déplacements »,
précise-t-il. Partenariats avec des prestataires locaux, réduction du nombre de bateaux accompagnateurs, options de restauration végétariennes, les petites actions s’additionnent, mais ne suffisent pas à elles seules.En tant qu’événement, on a un rôle à jouer dans l’évolution des pratiques et cela passe par la sensibilisation
, souligne le responsable.On a plus le choix, les activités non-durables sont amenées à disparaître. Il faut agir !