WWF, Surfrider, Greenpeace mais aussi plusieurs chercheurs du CNRS, Plastic Odyssey ou la fondation Tara ocean. La liste des personnalités signataires d’une tribune dans Le Figaro contre la pêche et notamment le chalutage de fond dans les aires marines protégées est longue.

Ces  experts de l’environnement , interpellent Emmanuel Macron en amont de la conférence des Nations unies sur l’océan qui aura lieu à Nice en juin, pour lui demander  une protection forte, à la française , des aires marines protégées. Les signataires citent la Grèce, le Royaume-Uni ou la Suède comme bons exemples en Europe et plaident qu’il en va de la crédibilité internationale de la France.

Une pression des ONG

Ils écrivent  qu’il est établi que la pêche est la principale cause d’érosion de la biodiversité marine . Une phrase qui ne manquera pas de faire bondir les plus de 12 000 pêcheurs Français, dont le travail dépend des océans. Ces mêmes pêcheurs qui dénoncent régulièrement les attaques des ONG à l’encontre de leur métier.

Le 20 mars, le comité des pêches de Bretagne a publié un communiqué pour rappeler que  l’avenir de la pêche bretonne passe par le chalutage  et que  non, les chalutiers ne détruisent pas les fonds marins . Les zones de pêche des chalutiers sont aujourd’hui strictement délimitées et tendent à éviter les secteurs sensibles ou à risque, détaille le CRPMEM Bretagne, dont 25 % de la flotte pratique le chalut.

Non, les chalutiers ne détruisent pas les fonds marins

 Alors que la France importe 80 % des produits de la mer consommés dans le pays, nous souhaitons que les produits de la pêche bretonne restent accessibles au plus grand nombre de consommateurs, partout, à commencer par nos cantines scolaires. Et les chalutiers y contribuent , souligne Grégory Métayer, patron du chalutier Le Pearl et président du Comité départemental des pêches des Côtes-d’Armor.