Ocean Winds, symbole de la montée en puissance de l’éolien offshore
9 septembre 2022
9 septembre 2022
Avec 14 projets en cours dans 7 pays, Ocean Winds vise à devenir l’un des cinq plus grands opérateurs de parcs éoliens en mer du monde. La joint-venture à 50-50 d’ENGIE et EDPR détient un portefeuille de 14.5 GW de capacité éolienne en mer (en opération, construction et développement avancé), soit l’équivalent de 11 tranches nucléaires. Mais d’où vient ce succès fulgurant ?
En mai 2022, l’Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Belgique ont annoncé leur intention d’installer près de 150 gigawatts d’éoliennes en mer du Nord d’ici à 2050, soit 10 fois la puissance installée actuelle (source lemonde.fr/planète/mai2022). L’Ecosse a été en mesure d’attribuer 27GW de capacités éoliennes en mer via Appels d’offres en une année. La France, à elle seule, vise 50 GW en 2050. Les Etats-Unis prévoient 30 GW de capacité installée d’ici 2030… Pourquoi cette tendance ?
On doit cette croissance rapide au potentiel très prometteur de l’éolien offshore. Les parcs éoliens installés en haute mer présentent des avantages majeurs :
Chiffre-clé
150 GW de capacité installée en éoliennes en mer = 230 millions de foyers alimentés en électricité verte.
Actuellement, le principal frein au déploiement de l’éolien offshore est lié à son coût de construction : les parcs éoliens en mer nécessitent d’importants investissements, notamment pour les fondations et les raccordements électriques. Ils sont aussi coûteux en termes de maintenance. Ces coûts ont cependant considérablement diminué. La recherche de sources d’énergie décarbonées, le contexte géopolitique mondial et les tensions sur les énergies fossiles traditionnelles contribuent également à la compétitivité de l’éolien en mer. Enfin, l’impact des parcs sur la faune et la flore marines fait l’objet d’études et de collectes de data permettant de mieux connaitre ces milieux et minimiser les impacts. Pour autant, l’activité a suffisamment de recul pour proposer des solutions : par exemple, mieux isoler le bruit de la construction avec des murs de bulles. Une fois en exploitation, les zones, sanctuarisées, offrent des refuges pour la faune.
Chiffre-clé
Jusqu’à 60 % d’énergie en plus avec l’éolien en mer que la plupart des parcs éolien terrestre (source ADEME 2019).
Ocean Winds continue de développer des projets partout dans le monde. Au large de Dieppe-Le Tréport et des îles d’Yeu-Noirmoutier, des parcs éoliens seront mis en service en 2025, avec une capacité totale de près de 1 GW. Aux Etats-Unis, le projet Mayflower Wind pourra générer jusqu’à 2 GW d’énergie propre. Dans le sud-est de la péninsule coréenne, à 80 km de la côte d’Ulsan, Ocean Winds développe le projet Korea Floating Wind Power (KF Wind), divisé en 3 parcs éoliens. Les projets en eaux profondes (200m) n’étant pas réalisables avec la technologie traditionnelle de fixation au fond, ce sont des plateformes flottantes qui vont être déployées grâce à l’expertise d’Ocean Winds, pionnier de cette technologie avec WindFloat Atlantic au Portugal.
Dans un contexte de crise internationale qui accélère la transition énergétique de nombreux pays, et dans un monde où les mers et océans représentent 70 % de la surface du globe, l’éolien offshore a toute sa place.