Novembre 2025, le Portugal cède ses zones maritimes protégées à un conglomérat chinois : on ne contrôle plus nos mers, une décision qui soulève une vague de contestations

 

En novembre 2025, le Portugal a pris une décision controversée en cédant la gestion de ses zones maritimes protégées à un conglomérat chinois, suscitant une vague de contestations à travers le pays et au-delà de ses frontières.

Un changement de cap inattendu

Le gouvernement portugais a annoncé cette décision comme une stratégie pour renforcer l’économie maritime nationale, mais de nombreux citoyens et groupes écologistes y voient une menace pour l’écosystème marin déjà fragile.

Une décision aux multiples facettes

Cette cession inclut la gestion et l’exploitation des ressources des zones maritimes, couvrant plusieurs réserves naturelles marines connues pour leur biodiversité unique.

 

La privatisation de la gestion de ces zones pourrait entraîner une augmentation des activités industrielles, mettant en péril la faune et la flore marines.

Réactions et contestations

Les réactions ne se sont pas fait attendre, avec des manifestations éclatant dans plusieurs villes portugaises. Les protestataires brandissent des pancartes sur lesquelles on peut lire : « Nos mers, notre avenir ».

Témoignage de João Silva, biologiste marin

João Silva, qui travaille depuis plus d’une décennie dans la réserve marine de l’Algarve, partage ses inquiétudes :

 

« Ces zones protégées sont le dernier refuge de nombreuses espèces menacées. En permettant à des intérêts privés de gérer ces eaux, nous risquons de voir notre patrimoine naturel se dégrader irréversiblement. »

Implications économiques et environnementales

Alors que le gouvernement insiste sur les bénéfices économiques à court terme, les experts environnementaux alertent sur les coûts écologiques à long terme.

Des bénéfices à court terme contre des dommages durables

Les défenseurs de l’environnement argumentent que les bénéfices économiques immédiats ne compenseront pas les dégâts écologiques qui pourraient suivre cette exploitation intensive.

 

Les activités comme la pêche excessive ou l’extraction de ressources pourraient dévaster des écosystèmes entiers, essentiels non seulement pour la biodiversité mais aussi pour l’économie locale.

Quelles solutions pour l’avenir ?

Face à l’ampleur des contestations, des voix s’élèvent pour demander une révision de cette décision, proposant des modèles de gestion durable qui pourraient être bénéfiques à la fois pour l’économie et l’environnement.

Une collaboration internationale nécessaire

Des experts suggèrent que le Portugal pourrait tirer parti de collaborations internationales pour développer des pratiques de gestion maritime qui protègent l’environnement tout en favorisant le développement économique.

 
  • Établir des quotas de pêche basés sur des études scientifiques
  • Renforcer la surveillance et le contrôle des activités maritimes
  • Promouvoir le tourisme écologique responsable

Si une meilleure stratégie n’est pas développée, les conséquences pourraient être catastrophiques non seulement pour la biodiversité marine mais également pour les communautés locales qui dépendent de ces écosystèmes pour leur subsistance.

En attendant, les discussions entre les parties prenantes continuent. Les citoyens, scientifiques et activistes espèrent encore influencer le cours des événements et sauvegarder ce qui peut encore l’être dans les eaux portugaises.

Source : Amios