L’Essor de l’Économie Maritime Italienne
24 juillet 2025
24 juillet 2025
L’économie du mer continue à produire des chiffres records. Le XIII Rapport National sur l’Économie du Mer présenté par le Ministère Développement Économique- Inspection territoriale, à l’ouverture du Blue Forum 2025, confirme la croissance et le changement de paradigme qui accompagne le développement du Mezzogiorno. Le rapport, rédigé par l’Observatoire National sur l’Économie du Mer Ossermaree, Centre d’Études Tagliacarne, Unioncamere met en évidence l’apport déterminant de l’économie bleue au PIB. Voyons immédiatement quelques chiffres extrêmement significatifs. Aujourd’hui en Italie sur la mer et pour la mer travaillent 232 841 entreprises et, ensemble, elles totalisent 1 089 710 employés. Ce secteur génère une valeur ajoutée directe de 76,6 milliards d’euros, qui, si l’on considère la valeur activée dans le reste de l’économie, atteint 216,7 milliards d’euros, soit 11,3 % du PIB national. Et un tiers de cette valeur provient du Sud. Le rapport souligne que tous les chiffres indiquent que le secteur est en nette croissance dans tous ses aspects. Mais le chiffre qui en dit le plus sur l’économie bleue est que la valeur ajoutée directe atteint +15,9 %, c’est-à-dire qu’elle vaut plus de deux fois la croissance moyenne italienne qui est arrêtée à 6,6 %. Un autre chiffre très significatif concerne la comparaison avec 2024 : le poids de l’économie du mer sur la valeur ajoutée totale augmente de plus de 1 point de pourcentage par rapport à ce qui a été constaté par le XII Rapport, celui de 2024. Le rapport de l’Observatoire National sur l’Économie du Mer Ossermaree, Centre d’Études Tagliacarne dit aussi que le multiplicateur de cette année reste stable à 1,8. C’est-à-dire que pour chaque euro dépensé dans les secteurs directement liés à la filière mer, 1,8 autre euro est activé dans le reste de l’économie. En revanche, les effectifs augmentent de manière très significative : avec une augmentation de l’emploi de +7,7 %, c’est-à-dire que l’emploi dans ce secteur court plus de quatre fois celui enregistré dans le pays (+1,9 %). Et ce n’est pas tout. Entre 2022 et 2024, le nombre d’entreprises a augmenté de 2 %, à contre-courant de l’économie nationale qui se situe à -2,4 %. Au Sud, le primat est confirmé pour la valeur ajoutée, les employés et les entreprises. Selon le rapport, en effet, le Mezzogiorno consolide son primat de zone à plus forte production de valeur ajoutée avec une part de 32,5 %. Il en va de même pour l’emploi, avec 37,7 % au Sud, ainsi que pour les entreprises, qui atteignent même en 2024 49,2 %. «L’économie bleue, a déclaré Andrea Prete, président d’Unioncamere – se caractérise non seulement par la contribution croissante au développement de l’ensemble de l’économie nationale, mais aussi par la vivacité entrepreneuriale. Entre 2022 et 2024, les entreprises ont augmenté de 2 % face à une contraction de la base globale de 2,4 %. C’est aussi une économie plus inclusive du point de vue territorial, car en termes de valeur ajoutée totale (directe et indirecte) elle représente dans le Mezzogiorno 15,5 % du total de l’économie contre une moyenne italienne de 11,3 %, bien qu’au Sud il y ait une moindre capacité à activer les autres secteurs de la filière par rapport au reste du pays. Face à ces résultats, les difficultés de recrutement de la main-d’œuvre par rapport aux autres entreprises sont confirmées, en particulier pour les compétences techniques et transversales. D’où l’attention traditionnelle portée par le système des chambres de commerce au renforcement des filières du secteur et au développement des ressources humaines». Mais la croissance n’est pas d’aujourd’hui. Et pour la conserver, il faut moins d’incertitude dans le panorama international. «Les données indiquent – a souligné Gaetano Fausto Esposito, directeur général du Centre d’Études Tagliacarne – qu’on a atteint le pic le plus élevé de l’économie du mer depuis 2019. Même la contribution de l’économie bleue à la croissance de l’ensemble des biens et services produits en Italie est croissante dans le temps car elle est passée de 5,8 % en 2021 à l’actuel 9,5 %. Cependant, il faut considérer le fort climat d’incertitude qui caractérise l’économie : s’il y avait une augmentation supplémentaire d’environ 30 % de l’incertitude expérimentée jusqu’à présent, cela pourrait se traduire par une perte pour l’économie bleue de 1,2 milliard presque entièrement concentrée dans le tourisme et la logistique». Pour Antonello Testa, Coordinateur de l’Observatoire National sur l’Économie du Mer OsserMare : «L’Économie du mer italienne confirme sa tendance de croissance dépassant les 216 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit 11,3 % du PIB. Les données confirment le leadership de l’Italie en Europe, contrairement à ce qui est enregistré par le Rapport Eu Blue Economy 2025 qui nous place au 4e rang comme valeur ajoutée après l’Allemagne, l’Espagne et la France en regardant un périmètre différent du nôtre. Le défi de l’Italie se gagne seulement en ayant une pleine connaissance du scénario maritime dans lequel nous évoluons et de son évolution de manière rapide et ponctuelle et c’est ce que nous faisons institutionnellement, avec le Centre d’Études des Chambres de commerce Tagliacarne – Unioncamere, depuis plus de treize ans».