Les attaques en mer Rouge continuent d’affecter le transport maritime, selon Maersk

 

Les perturbations du trafic maritime s’aggravent en mer Rouge et devraient réduire les capacités des transporteurs sur les trajets entre l’Extrême-Orient et l’Europe d’environ 15 à 20% au cours du deuxième trimestre 2024, indique aujourd’hui l’amateur mondial Maersk.

Le groupe danois indique dans un communiqué adressé à ses clients : « La zone à risque s’est élargie et les attaques s’étendent vers le large. Cette situation a contraint nos navires à prolonger leur trajet, ce qui entraîne pour le moment des délais et des coûts supplémentaires pour acheminer votre cargaison jusqu’à sa destination ».

Depuis le mois de décembre, les attaques des Houthis en mer Rouge ont forcé Maersk et d’autres compagnies maritimes à détourner leurs navires vers le Cap de Bonne-Espérance (Lire : Les attaques dans la mer Rouge menacent-elle les chaines d’approvisionnement ?). Maersk estime que les perturbations du transport maritime causées par les attaques en mer Rouge devraient durer au moins jusqu’à la fin de l’année.

Le groupe maritime a révélé début mai des résultats financiers du 1er trimestre 2024, en hausse par rapport au dernier trimestre 2024 mais en recul sur une base annuelle. A $12,35 milliards, le chiffre d’affaires affiche une baisse annuelle de 13% tandis que le résultat net chute à $208 millions contre $2,3 milliards au 1er trimestre 2024. Malgré de nombreux risques pour les chaînes d’approvisionnement, la demande de conteneurs s’est accrue entre 7 et 9 % sur un an, avec une contribution positive de toutes les régions d’importation. Mais les taux de fret moyen ont diminué de 18% à $2 368 sur un an ($2 871) mais a progressé par rapport au dernier trimestre 2023 ($1925). Les coûts d’exploitation ont grimpé de 7% en partie en raison du détournement des navires par le cap de Bonne Espérance.

 

Source: commodafrica