Le ministre Boolell décrit les perspectives de l’économie bleue pour l’île Maurice
24 janvier 2025
24 janvier 2025
L’immense potentiel de l’économie bleue de l’île Maurice a été au cœur des discussions que le ministre de l’Agro-industrie, de la Sécurité alimentaire, de l’Économie bleue et de la Pêche, le Dr Arvin Boolell, a eu avec une délégation de représentants de l’Union européenne (UE), le mercredi 22 janvier 2025, à Port-Louis. La délégation était dirigée par l’Ambassadeur de l’UE à Maurice, M. Oskar Benedikt.
Dans une déclaration à l’issue de la réunion, le Dr Boolell a souligné la stratégie du gouvernement consistant à considérer l’économie bleue dans un contexte plus large pour exploiter pleinement son énorme potentiel. Il a souligné que tous les projets basés sur l’océan devraient être rendus bancables, soulignant la volonté de l’UE de fournir une assistance financière pour ces efforts.
Il a en outre évoqué l’importance de mobiliser le soutien des pays voisins en ce qui concerne la création d’un port de pêche, qui, selon lui, peut avoir une dimension régionale.
En parlant de l’autonomisation de la communauté des pêcheurs, le ministre Boolell a préconisé la mise en place de formations sur la sécurité maritime et la pêche en haute mer. Quant à la nouvelle génération de pêcheurs, elle devrait être dotée des moyens d’opérer dans le domaine de la pêche semi-industrielle, a-t-il déclaré.
En outre, faisant référence à l’abondance du thon dans la zone économique exclusive du pays, le ministre l’a qualifié de produit de grande valeur qui doit être récolté grâce à un développement durable renforcé dans le secteur. L’exportation de thon vers l’Europe est potentiellement l’épine dorsale de la relance économique du secteur, a-t-il affirmé.
À cet égard, le ministre a appelé à une collaboration avec la Commission des thons de l’océan Indien pour sécuriser un stock vert de thon et empêcher son épuisement.
Le Dr Boolell a en outre déclaré que l’économie bleue est étroitement liée à l’économie verte tout en soulignant que la première est sur le point de stimuler l’économie du pays en propulsant la croissance simultanée dans d’autres secteurs.