La zone à faibles émissions de soufre en Méditerranée sera effective le 1er mai 2025

 

L’Organisation maritime internationale (OMI) a entériné, le 15 décembre, la création d’une zone de contrôle des émissions d’oxydes de soufre et de particules (zone Seca) couvrant l’ensemble de la mer Méditerranée. Elle devrait entrer en vigueur le 1er mai 2025. L’adoption par l’OMI « est le résultat d’un processus multilatéral fructueux piloté par le Plan d’action pour la Méditerranée du programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue-Pam) », salue l’agence onusienne.

Cette zone Seca, une fois effective, entraînera l’obligation, pour tous les navires de commerce en Méditerranée, d’utiliser un combustible dont la teneur en soufre ne dépasse pas les 0,1 %. Soit un fuel cinq fois moins soufré que la norme internationale dans les zones hors Seca. Selon le Pnue, la mise en œuvre de cette zone pourrait générer une baisse de 78,7 % des émissions d’oxydes de soufre. De plus, les émissions de particules ultrafines (PM2,5) seraient réduites de 23,7 %. Dans un communiqué, Hervé Berville, secrétaire d’État français chargé de la Mer se réjouit aussi de « cette avancée »Et il ajoute que les travaux « continueront pour la France et ses partenaires afin d’adopter une zone Neca (zone de contrôle des émissions d’oxydes d’azote – Nitrogen Emission Control Area) en Méditerranée ».

 

Zone maritime particulièrement vulnérable en Méditerranée nord-occidentale

 

Le 79e Comité de protection du milieu marin de l’OMI a également validé le principe de désignation d’une zone maritime particulièrement vulnérable (ZMPV) en mer Méditerranée nord-occidentale. « Cet instrument de gouvernance, porté conjointement par les gouvernements français, espagnol, italien et par la principauté de Monaco, vise à réduire les risques de collisions des navires avec les cétacésÉtape importante, cette avancée souligne l’appui de la communauté maritime internationale sur ce projet en faveur de la protection de la biodiversité marine », se félicite également le secrétaire d’État à la Mer. Selon l’OMI, cette ZMPV engloberait l’ensemble du sanctuaire Pelagos et le couloir espagnol de migration des cétacés, « qui ont déjà été désignés comme aires spécialement protégées d’importance méditerranéenne (Aspim), dans le cadre de la Convention de Barcelone et du Plan d’action pour la Méditerranée des Nations unies consacrés à la conservation des cétacés ».

Source: ACTU ENVIRONNEMENT