La campagne Écogestes Méditerranée : dans les ports aussi, inciter aux petits gestes qui sauvent la planète

Pour sensibiliser les plaisanciers des ports aux petits gestes écologiques, des associations portent depuis 2017 la campagne « Écogestes Méditerranée ». Des militants locaux, proche des capitaineries et des plaisanciers pour inciter tout un chacun à faire un peu mieux pour protéger la mer.

Depuis 2017, tous les ans, ils sont sur tous les fronts : derrière des stands, sur les pontons, parfois même en mer. Des militants d’associations locales qui œuvrent pour un projet global : protéger la Méditerranée. Dans le Gard, l’association Label Bleu intervient à Port-Camargue, au Grau-du-Roi.

Par binôme, les militants arpentent les pontons du port, à la rencontre des plaisanciers. Reconnaissables à leurs t-shirts verts, ils attirent l’œil. Et, en effet, les plaisanciers les reconnaissent. Certains les ont déjà vus derrière les stands que Label Bleu tient pendant les évènements du port.

Christian, par exemple, qui fait partie de l’Association de Défense des Plaisanciers du Port-Camargue (ADPPC), a déjà discuté avec Label Bleu lors d’un petit-déjeuner organisé par le port. Il est déjà sensibilisé aux écogestes, comme le tri sélectif, qu’il défend aussi de son côté via l’ADPPC.

Discuter et conseiller

D’autres plaisanciers découvrent un peu plus ces gestes. C’est à ça que servent les maraudes : prendre le temps de discuter. Éloïse Détrez, qui les anime, et sa collègue Maëlyn Berthon, en service civique, commencent toujours par un questionnaire.

Faites vous le tri sélectif ? Avec quels produits nettoyez-vous votre bateau ? Comment évitez-vous les pertes d’hydrocarbure quand vous faites le plein ? Voilà les questions types posées par les deux membres de Label Bleu.

Michel se prête au jeu. Il a bon sur un certain nombre de point. Mais il le reconnaît lui-même, il peut encore s’améliorer. Il apprécie ce moment d’échange avec les deux jeunes femmes, qui lui permet d’apprendre « plein de choses« .

« C’est important qu’on puisse échanger avec des pratiquants qui peuvent avoir un impact direct sur la mer et aussi les conseiller sur ce qu’ils peuvent « mieux » faire« , explique Éloïse Détrez.

Elle précise aussi à Michel qu’il peut en profiter pour faire remonter des requêtes au port, elles sont aussi là pour ça. Une discussion, ça va dans les deux sens.

« Les plaisanciers ont tout intérêt à protéger la Méditerranée »

Si les plaisanciers sont au cœur de la campagne Écogestes Méditerranée, c’est parce que leurs petits gestes, mis bout à bout, comptent.

« Ce sont des personnes qui « profitent » directement de la mer, ils ont tout intérêt à la protéger« , veut croire Éloïse Détrez. « S’ils voient autour d’eux des déchets plastiques, des mousses ou des hydrocarbures, ça va impacter le plaisir qu’ils ont à aller en mer.« 

Même s’il reste des efforts à faire. En repartant de leur maraude, Éloïse Détrez et Maëlyn Berthon remarquent des traces d’hydrocarbures sous un bateau. Elles forment une tâche d’huile qui flotte à la surface.

Éloïse Détrez souffle, mais temporise : « Malheureusement, j’ai l’habitude« . Ce qui la pousse aussi à continuer son combat : « Forcément, on a envie de voir ces tâches diminuer au fur et à mesure du temps« .

Pour sensibiliser les plaisanciers des ports aux petits gestes écologiques, des associations portent depuis 2017 la campagne « Écogestes Méditerranée ». Des militants locaux, proche des capitaineries et des plaisanciers pour inciter tout un chacun à faire un peu mieux pour protéger la mer.

Depuis 2017, tous les ans, ils sont sur tous les fronts : derrière des stands, sur les pontons, parfois même en mer. Des militants d’associations locales qui œuvrent pour un projet global : protéger la Méditerranée. Dans le Gard, l’association Label Bleu intervient à Port-Camargue, au Grau-du-Roi.

Par binôme, les militants arpentent les pontons du port, à la rencontre des plaisanciers. Reconnaissables à leurs t-shirts verts, ils attirent l’œil. Et, en effet, les plaisanciers les reconnaissent. Certains les ont déjà vus derrière les stands que Label Bleu tient pendant les évènements du port.

Christian, par exemple, qui fait partie de l’Association de Défense des Plaisanciers du Port-Camargue (ADPPC), a déjà discuté avec Label Bleu lors d’un petit-déjeuner organisé par le port. Il est déjà sensibilisé aux écogestes, comme le tri sélectif, qu’il défend aussi de son côté via l’ADPPC.

Discuter et conseiller

D’autres plaisanciers découvrent un peu plus ces gestes. C’est à ça que servent les maraudes : prendre le temps de discuter. Éloïse Détrez, qui les anime, et sa collègue Maëlyn Berthon, en service civique, commencent toujours par un questionnaire.

Faites vous le tri sélectif ? Avec quels produits nettoyez-vous votre bateau ? Comment évitez-vous les pertes d’hydrocarbure quand vous faites le plein ? Voilà les questions types posées par les deux membres de Label Bleu.

Michel se prête au jeu. Il a bon sur un certain nombre de point. Mais il le reconnaît lui-même, il peut encore s’améliorer. Il apprécie ce moment d’échange avec les deux jeunes femmes, qui lui permet d’apprendre « plein de choses« .

« C’est important qu’on puisse échanger avec des pratiquants qui peuvent avoir un impact direct sur la mer et aussi les conseiller sur ce qu’ils peuvent « mieux » faire« , explique Éloïse Détrez.

Elle précise aussi à Michel qu’il peut en profiter pour faire remonter des requêtes au port, elles sont aussi là pour ça. Une discussion, ça va dans les deux sens.

« Les plaisanciers ont tout intérêt à protéger la Méditerranée »

Si les plaisanciers sont au cœur de la campagne Écogestes Méditerranée, c’est parce que leurs petits gestes, mis bout à bout, comptent.

« Ce sont des personnes qui « profitent » directement de la mer, ils ont tout intérêt à la protéger« , veut croire Éloïse Détrez. « S’ils voient autour d’eux des déchets plastiques, des mousses ou des hydrocarbures, ça va impacter le plaisir qu’ils ont à aller en mer.« 

Même s’il reste des efforts à faire. En repartant de leur maraude, Éloïse Détrez et Maëlyn Berthon remarquent des traces d’hydrocarbures sous un bateau. Elles forment une tâche d’huile qui flotte à la surface.

Éloïse Détrez souffle, mais temporise : « Malheureusement, j’ai l’habitude« . Ce qui la pousse aussi à continuer son combat : « Forcément, on a envie de voir ces tâches diminuer au fur et à mesure du temps« .

Pour sensibiliser les plaisanciers des ports aux petits gestes écologiques, des associations portent depuis 2017 la campagne « Écogestes Méditerranée ». Des militants locaux, proche des capitaineries et des plaisanciers pour inciter tout un chacun à faire un peu mieux pour protéger la mer.

Depuis 2017, tous les ans, ils sont sur tous les fronts : derrière des stands, sur les pontons, parfois même en mer. Des militants d’associations locales qui œuvrent pour un projet global : protéger la Méditerranée. Dans le Gard, l’association Label Bleu intervient à Port-Camargue, au Grau-du-Roi.

Par binôme, les militants arpentent les pontons du port, à la rencontre des plaisanciers. Reconnaissables à leurs t-shirts verts, ils attirent l’œil. Et, en effet, les plaisanciers les reconnaissent. Certains les ont déjà vus derrière les stands que Label Bleu tient pendant les évènements du port.

Christian, par exemple, qui fait partie de l’Association de Défense des Plaisanciers du Port-Camargue (ADPPC), a déjà discuté avec Label Bleu lors d’un petit-déjeuner organisé par le port. Il est déjà sensibilisé aux écogestes, comme le tri sélectif, qu’il défend aussi de son côté via l’ADPPC.

Discuter et conseiller

D’autres plaisanciers découvrent un peu plus ces gestes. C’est à ça que servent les maraudes : prendre le temps de discuter. Éloïse Détrez, qui les anime, et sa collègue Maëlyn Berthon, en service civique, commencent toujours par un questionnaire.

Faites vous le tri sélectif ? Avec quels produits nettoyez-vous votre bateau ? Comment évitez-vous les pertes d’hydrocarbure quand vous faites le plein ? Voilà les questions types posées par les deux membres de Label Bleu.

Michel se prête au jeu. Il a bon sur un certain nombre de point. Mais il le reconnaît lui-même, il peut encore s’améliorer. Il apprécie ce moment d’échange avec les deux jeunes femmes, qui lui permet d’apprendre « plein de choses« .

« C’est important qu’on puisse échanger avec des pratiquants qui peuvent avoir un impact direct sur la mer et aussi les conseiller sur ce qu’ils peuvent « mieux » faire« , explique Éloïse Détrez.

Elle précise aussi à Michel qu’il peut en profiter pour faire remonter des requêtes au port, elles sont aussi là pour ça. Une discussion, ça va dans les deux sens.

« Les plaisanciers ont tout intérêt à protéger la Méditerranée »

Si les plaisanciers sont au cœur de la campagne Écogestes Méditerranée, c’est parce que leurs petits gestes, mis bout à bout, comptent.

« Ce sont des personnes qui « profitent » directement de la mer, ils ont tout intérêt à la protéger« , veut croire Éloïse Détrez. « S’ils voient autour d’eux des déchets plastiques, des mousses ou des hydrocarbures, ça va impacter le plaisir qu’ils ont à aller en mer.« 

Même s’il reste des efforts à faire. En repartant de leur maraude, Éloïse Détrez et Maëlyn Berthon remarquent des traces d’hydrocarbures sous un bateau. Elles forment une tâche d’huile qui flotte à la surface.

Éloïse Détrez souffle, mais temporise : « Malheureusement, j’ai l’habitude« . Ce qui la pousse aussi à continuer son combat : « Forcément, on a envie de voir ces tâches diminuer au fur et à mesure du temps« .

Source:  France Bleu