À 76 ans, l’explorateur s’apprête à repartir en voyage : cette fois, direction le sud et l’Océan austral. « J’ai toujours aimé faire des expéditions, c’est un rêve de jeunesse », raconte Jean-Louis Étienne. « Je suis né à la campagne, j’aimais vivre dehors… J’ai fait médecine, j’ai été interne en chirurgie, et j’ai proposé mes services de médecin d’expédition. Puis à 40 ans, j’ai fait le Pôle Nord en solitaire. Et je me suis dit que ça, ce serait ma vie. »

« L’Océan austral, c’est l’océan qui entoure l’Antarctique, l’hémisphère austral, l’Australie », explique-t-il. « Cet océan qui fait le tour du monde en permanence, c’est ce que les marins appellent les 50e hurlants : des zones très ventées. C’est un océan que rien n’arrête, qui n’est pas cloisonné par les continents. Il est loin, difficile d’accès, on le connait peu. »

Il a donc fallu concevoir un navire spécifiquement conçu pour vivre sur cet océan bien particulier. « On a fait le Polar Pod, un navire vertical, assez stable pour rester et héberger des scientifiques sur cet océan. Polar Pod est autonome, et il fallait ensuite un navire spécial pour renouveler les équipages, tous les deux mois à peu près. »

Polar Pod va dériver au gré du courant, et être ravitaillé par le second navire. Sa mission doit durer trois ans.

Source: Radio france