Importance des Barbechas ou chiffonniers pour l’économie circulaire en Tunisie
27 décembre 2024
27 décembre 2024
Les barbechas, ou chiffonniers, jouent un rôle essentiel dans la transition vers une économie circulaire en Tunisie.
Leur contribution au recyclage et à la gestion des déchets est non seulement significative sur le plan environnemental, mais elle est également cruciale pour le développement économique et social du pays.
Les barbechas ou chiffonniers sont responsables de deux tiers du recyclage des déchets en Tunisie, collectant principalement des matières plastiques, du papier, du carton et des métaux. En 2022, la Tunisie a produit environ 2,6 millions de tonnes de déchets, dont seulement 4 à 7 % sont recyclés. Cela souligne l’importance des barbechas dans la chaîne de valeur du recyclage, car ils récupèrent une grande partie des matériaux qui autrement finiraient dans des décharges.
Le travail des barbechas contribue non seulement à la propreté des villes, mais il génère également des revenus pour de nombreuses familles. Environ 8 000 barbechas sont actifs à Tunis, et leur activité représente un potentiel économique important. Selon les estimations, le développement d’infrastructures de recyclage pourrait créer jusqu’à 100 000 nouveaux emplois et générer une croissance du PIB de 0,8 %. Cependant, malgré leur rôle crucial, ces travailleurs opèrent souvent sans reconnaissance légale ni couverture sociale.
Les barbechas, ou chiffonniers, en Tunisie jouent un rôle crucial dans la collecte et le recyclage des déchets, en se concentrant principalement sur plusieurs matières. Ils récupèrent principalement des plastiques, notamment des bouteilles en PET et des contenants en PEHD, ainsi que des films plastiques utilisés pour l’emballage.
En outre, ils collectent des cartons provenant d’emballages divers et des métaux, comme des canettes. Bien que certains barbechas récupèrent également des déchets organiques pour le compostage, cela reste marginal. Leur travail contribue significativement à la réduction de la pollution plastique et à la propreté des espaces publics, surtout dans un contexte où les infrastructures de gestion des déchets sont insuffisantes. Malgré les défis liés à leur statut informel, leur contribution est essentielle pour l’économie circulaire en Tunisie.
Les barbechas, ou chiffonniers, jouent un rôle crucial dans la protection de l’environnement en Tunisie grâce à leur contribution au recyclage des déchets. En collectant des matériaux recyclables tels que le plastique, le carton et les métaux, ils récupèrent près de 67% du plastique recyclé dans le pays.
Leur travail permet de réduire la quantité de déchets qui finissent dans les décharges et contribue à la propreté des espaces publics, notamment des plages et des zones urbaines souvent envahies par les déchets plastiques. En plus de leur impact direct sur le recyclage, leur présence dans les rues incite certains citoyens à trier leurs déchets et à les remettre aux barbechas plutôt que de les jeter dans des poubelles non triées.
Malgré leur contribution significative, les barbechas font face à plusieurs défis. Ils travaillent dans des conditions précaires et sont souvent stigmatisés par la société. De plus, la majorité des déchets qu’ils collectent sont envoyés à l’étranger pour être traités, ce qui limite le potentiel de recyclage local et l’impact économique.
Des initiatives commencent à émerger pour améliorer leur situation. Par exemple, certaines ONG soutiennent les barbechas en leur fournissant un accès à des points de collecte où ils peuvent vendre leurs matériaux recyclables à un meilleur prix. Ces efforts visent également à sensibiliser la population sur l’importance du recyclage et à intégrer les barbechas dans une économie circulaire plus formelle.
Les barbechas représentent un maillon indispensable dans le système de gestion des déchets en Tunisie. Leur rôle dans le recyclage et la valorisation des déchets est crucial pour la durabilité environnementale et le développement économique. Pour maximiser leur impact positif sur l’économie circulaire, il est essentiel d’améliorer leurs conditions de travail et de les intégrer davantage dans les politiques publiques liées à l’environnement et au recyclage.