Enquête sous-marine : les scientifiques affirment qu’il faudrait diviser les orques en deux espèces distinctes, les raisons évoquées !

 
On a longtemps cru que les orques présentaient des différences (nommées écotypes) selon la région où elles vivaient tout en formant une seule et même espèce. Une nouvelle donnée vient compromettre cette théorie.
 
Il y a deux espèces distinctes d’orques dans le Pacifique Nord. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés les scientifiques. Cette révélation, basée sur une analyse approfondie des données génétiques et comportementales parue dans Royal Society Open Science, ouvre de nouvelles perspectives sur la compréhension de ces magnifiques prédateurs marins.
 

Les écotypes d’orques 

 

Les épaulards présentent aujourd’hui un tel nombre de différences qu’elles ne peuvent pas appartenir à une seule famille. Elles ont donc, jusqu’à aujourd’hui, été distinguées en types ou écotypes.

Dans le Pacifique Nord, par exemple, il existe trois écotypes connus. L’orque de Bigg, les résidentes et les orques du large. Chacune d’entre elles possède ses propres caractéristiques liées à sa répartition, à son habitat préféré et à son régime alimentaire. 

 

Les caractéristiques qui pourraient les séparer en différentes espèces 

 

Les orques de Bigg se nourrissent principalement d’autres mammifères marins, notamment de phoques et de baleines, tandis que les orques résidentes préfèrent les eaux côtières du Pacifique Est et ont tendance à manger du poisson, en particulier du saumon. En termes de technique de chasse, les orques résidentes utilisent l’écholocation, tandis que les orques de Bigg chassent en silence.

Les différences anatomiques présentent aussi un argument pour cette séparation. En effet, leurs différences concernent également  la forme du crâne et des dents. De plus, les orques résidentes se distinguent par leur nageoire dorsale arrondie. Les orques de Bigg ont de leur côté, une nageoire dorsale droite et pointue.

Enfin, les orques de Bigg se déplacent en petits groupes et présentent la particularité d’être le plus souvent observées sur le plateau continental dans les eaux tempérées à arctiques, tandis que les orques résidentes forment des groupes familiaux unis. 

Source: science-et-vie