La Tunisie se dote d’une feuille de route ambitieuse pour l’économie bleue et d’une stratégie « côtes sans plastique ». Ces initiatives, élaborées avec le soutien de la Banque mondiale, visent à préserver l’équilibre environnemental et à garantir l’inclusion sociale des populations côtières.

Leila Chikhaoui, ministre de l’Environnement, a souligné lors d’un séminaire de lancement que cette feuille de route répond à une triple crise : le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution. « L’économie bleue et la stratégie ‘côtes sans plastique’ s’inscrivent dans une démarche d’économie créatrice de richesses, garantissant l’équilibre environnemental et l’inclusion sociale des populations cibles », a-t-elle déclaré.

La feuille de route opérationnelle établit 11 domaines d’investissement prioritaires, 31 objectifs à long terme et 35 actions prioritaires. Parmi les secteurs clés figurent le tourisme (thermal et écotourisme), la pêche et l’aquaculture, et la lutte contre la pollution plastique.

La mise en œuvre de ces actions sera financée par le budget de l’État, ainsi que par le secteur privé et les partenaires techniques et financiers. Le projet pilote de transition écologique de Kerkennah servira de modèle pour le déploiement de la feuille de route.

Alexandre Arrobbio, représentant résident de la Banque mondiale en Tunisie, a souligné le fort potentiel de l’économie bleue pour le pays. « Elle contribue déjà à 14% du PIB et emploie 500 000 personnes, dont 13% dans le secteur du tourisme thermal », a-t-il affirmé.

Source: Réalités