Décennie de l’action pour les sciences de la cryosphère
16 août 2024
16 août 2024
Avec un réchauffement climatique s’approchant des 1,5°C, les scientifiques prévoient qu’au moins la moitié des glaciers actuels disparaîtront d’ici 2100. La calotte glaciaire du Groenland a perdu 4 890 milliards de tonnes (Gt) de glace depuis 1990, et celle de l’Antarctique a perdu environ 2 670 Gt de glace entre 1992 et 2020. Cette perte de masse a été multipliée par quatre en 30 ans et devient de plus en plus grave : sans efforts rapides d’atténuation au niveau mondial, les estimations les plus élevées des émissions de gaz à effet de serre provenant de la fonte du pergélisol au cours de ce siècle pourraient réduire considérablement la capacité à limiter le réchauffement à 1,5 °C.
Si les effets du changement climatique sur la cryosphère ont des implications environnementales, économiques et sociales aux niveaux local, régional et mondial, leur cause est principalement liée aux activités humaines exercées en dehors de ces régions. Ces changements pourraient avoir des conséquences irréversibles sur les risques de catastrophes naturelles, sur les écosystèmes et sur les êtres humains, et affecter la sécurité alimentaire et hydrique de près de deux milliards de personnes dans le monde. De plus, la fonte d’une partie de la cryosphère, en particulier des glaciers et des inlandsis du Groenland et de l’Antarctique, est responsable d’environ 50 % de l’élévation du niveau de la mer et a des répercussions directes sur le réchauffement croissant des océans.
Avec un réchauffement climatique s’approchant des 1,5°C, les scientifiques prévoient qu’au moins la moitié des glaciers actuels disparaîtront d’ici 2100. La calotte glaciaire du Groenland a perdu 4 890 milliards de tonnes (Gt) de glace depuis 1990, et celle de l’Antarctique a perdu environ 2 670 Gt de glace entre 1992 et 2020. Cette perte de masse a été multipliée par quatre en 30 ans et devient de plus en plus grave : sans efforts rapides d’atténuation au niveau mondial, les estimations les plus élevées des émissions de gaz à effet de serre provenant de la fonte du pergélisol au cours de ce siècle pourraient réduire considérablement la capacité à limiter le réchauffement à 1,5 °C.
Si les effets du changement climatique sur la cryosphère ont des implications environnementales, économiques et sociales aux niveaux local, régional et mondial, leur cause est principalement liée aux activités humaines exercées en dehors de ces régions. Ces changements pourraient avoir des conséquences irréversibles sur les risques de catastrophes naturelles, sur les écosystèmes et sur les êtres humains, et affecter la sécurité alimentaire et hydrique de près de deux milliards de personnes dans le monde. De plus, la fonte d’une partie de la cryosphère, en particulier des glaciers et des inlandsis du Groenland et de l’Antarctique, est responsable d’environ 50 % de l’élévation du niveau de la mer et a des répercussions directes sur le réchauffement croissant des océans.
Pour traiter les problématiques liées à la cryosphère, les scientifiques ont créé les Années Polaires Internationales (API), un rendez-vous étalé dans le temps pour encourager les efforts de collaboration internationale avec une recherche intensive axée sur les régions polaires. Pour aller au-delà et soutenir les efforts de l’initiative des API, une nouvelle initiative a été lancée au One Planet – Polar Summit : la Décennie de l’action pour les sciences de la cryosphère.
Ce projet est étudié en étroite collaboration avec les Nations Unies, en particulier avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Le Conseil International de la Science (CSI) et les organisations du Système du Traité de l’Antarctique (RCTA et CCMALR) seront également impliqués.
La coalition d’organisations et de pays qui a soutenu l’Appel de Paris pour les glaciers et les pôles vise à maintenir l’effort sur cette question cruciale, pour obtenir de la 78e Assemblée générale des Nations Unies l’adoption de la résolution instituant la Décennie.
L’objectif est de mobiliser tous les États, ainsi que la société civile, et d’encourager le déboursement de « fonds blancs » à la mesure du défi. Cela fournirait à la recherche scientifique internationale des ressources considérables et concertées qui permettront :
Le cadre de la Décennie de l’action pour les sciences de la cryosphère (2025-2034) commencerait avec l’Année des glaciers en 2025 et pourrait être lié à la cinquième Année polaire internationale (API), qui aura lieu en 2032.33 et est coordonné par le Comité international de la science arctique (IASC), le Comité scientifique de la recherche antarctique (SCAR), l’Organisation météorologique mondiale (OMM, le Conseil International de la Science (CSI) et d’autres organisations internationales de science polaire et autochtones. Ce cadre permettra d’obtenir de nouvelles ressources multilatérales pour la recherche scientifique, sur le modèle de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030) actuellement en cours.
Source: oneplanetsummit