Dans sa feuille de route, l’ANDA priorise l’élaboration des Plans d’aménagement aquacole (PAA) visant l’identification des espaces maritimes propices à l’aquaculture.

Investissement
Investir dans des projets d’aquaculture marine dans les régions du Sud du Maroc intéresse de plus en plus les investisseurs. A cet égard, l’ANDA procède à la réalisation de plusieurs études pour assurer le développement durable de ces projets d’une part et d’autre part appuyer les fermes aquacoles installées.

Les régions du Sud sont de plus en plus prisées pour des projets d’investissement dans le secteur de l’aquaculture. Dans cette perspective, l’Agence nationale de l’aquaculture (ANDA) assure la réalisation de plusieurs actions structurantes en vue de mettre en place les préalables nécessaires au développement durable de ce secteur dans cette partie du Maroc. Actuellement, elle travaille sur plusieurs chantiers dont notamment l’évaluation de l’aptitude des espaces terrestres littoraux à abriter des projets d’aquaculture marine dans les régions de Guelmim-Oued Noun et de Laâyoune-Sakia El Hamra ainsi que la définition des programmes d’aménagement pour la mise en place des installations d’appui terrestres aux fermes aquacoles dans la région de Dakhla-Oued Eddahab. Pour le premier projet, il s’agit d’assurer le développement durable des ressources halieutiques, d’augmenter la production des ressources halieutiques issues de l’aquaculture afin de diminuer la pression sur le stock naturel et contribuer au développement économique et social des deux régions.

«Dans sa feuille de route, l’ANDA a priorisé l’élaboration des Plans d’aménagement aquacole (PAA), visant l’identification des espaces maritimes propices à l’aquaculture en confortant un ensemble de critères de faisabilité environnementaux, techniques et socio-économiques», indique l’Agence. Celle-ci relève qu’en raison de l’intérêt croissant exprimé par les investisseurs pour la réalisation de projets d’aquaculture marine sur les espaces terrestres, notamment au niveau de la zone Sud du Maroc, l’ANDA a élaboré une étude préliminaire pour la délimitation des espaces pouvant accueillir cette activité dans cette zone. «Cette étude a tenu compte essentiellement de la topographie des terrains, de leur état d’occupation et accessibilité, ainsi que leurs statuts fonciers. Suite à l’achèvement de cette étude, il est important d’analyser la faisabilité technico-économique de différents types d’élevage aquacole à terre au niveau des meilleurs espaces pré-délimités », explique la même source.

L’objectif de ce projet est d’offrir aux investisseurs des propositions d’espaces pouvant abriter des activités d’aquaculture marine mais aussi d’orienter les investisseurs vers les espèces aquacoles potentielles et leurs technologies d’élevage appropriées. Ce projet vise aussi à offrir aux investisseurs des modèles de projets d’aquaculture à terre techniquement et économiquement viables. Pour ce qui est du projet relatif à la définition des programmes d’aménagement pour la mise en place des installations d’appui terrestres aux fermes aquacoles dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, il vise à mettre en évidence les potentialités importantes pour le développement de l’aquaculture dans la région. A ce stade, plusieurs projets aquacoles sont en cours d’installation au niveau des zones de Lassarga, Riniguir, Ancien Argoub et Nouveau Argoub.

«La concrétisation de ces projets est tributaire de la disponibilité d’espaces terrestres adaptés pour la mise en place de leurs installations de base d’appui. Dans ce sens, l’ANDA a identifié en concertation avec les acteurs locaux des espaces dédiés à la mise en place de ces installations», relève la même source. Pour y parvenir, il s’agit d’analyser les besoins d’aménagements et d’installations d’appui terrestres nécessaires, tout en tenant compte des différents maillons de la chaîne de valeur de chaque filière aquacole concernée pour assurer aux projets aquacoles prévus dans les zones de Lassarga, Tiniguir, Ancien Argoub et Nouveau Argoub, des conditions propices pour un développement durable.

Source: Aujourdhui.ma