COP 27 : CHAUFFER OU REFROIDIR… IL FAUT CHOISIR

 
Tandis que de jeunes activistes éco-anxieux aspergent de soupe les Tournesols de van Gogh, 110 chefs d’État se sont donnés rendez-vous en Égypte pour la 27ème édition de la grand-messe annuelle du climat.

La COP27 de Charm el-Cheickh s’achève aujourd’hui, vendredi 18 novembre. Elle a fait le lien entre la COP26 de Glasgow (2021) qui aura finalisé les règles d’application des Accords de Paris (2016) sur le réchauffement climatique, et la COP28 de Dubaï (2023) a déjà prévue tirer un premier bilan de l’ensemble. Ne nous leurrons toutefois pas. L’idée d’une réduction des émissions carbone et d’aide aux pays émergents sert d’écran de fumée à moult promesses qui n’engagent personne ; ce sont moins de rigoureuses obligations que de banals veux pieux : les pays riches assurent qu’ils payeront… ils garantissent de s’amender… quelques-uns promettent de produire moins et plus propre…  et comme aucun ne le fait jamais, tous recommencent l’année suivante en faisant miroiter davantage.

Des enjeux perdus d’avance

Le pire constat sur l’avenir écologique de la planète est celui du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat  –  un institut officiellement chargé d’évaluer les causes et conséquences du changement climatique en cours ; même si, officieusement, il s’agit d’un groupe interuniversitaire de scientifiques soucieux de conserver leur subventions en justifiant par tous les moyens ce sur quoi ils travaillent.) ; les conclusions de leur dernier rapport sont sans ambiguïté : même si les engagements actuels de tous les pays sont respectés d’ici 2030, « l’objectif de réchauffement global de 1,5 °C prévu par l’Accord de Paris reste hors de portée. » En d’autres termes, tout est perdu d’avance et ça fait trente ans que ça dure.

La priorité de cette COP27 était, comme chaque année, « de renforcer les capacités d’adaptation de chaque les pays face au changement climatique, réduire leur vulnérabilité et accroître la résilience. » A cet effet, les pays riches ont promis d’aider ceux en voie de développement à hauteur de 100 milliards de dollars par an pour la période 2020-2025. Certains scientifiques, dont ceux du GIEC, estiment cependant nécessaire d’octroyer entre 290 et 580 milliards chaque année jusqu’en 2030 pour les seules conséquences économiques sur les pays les plus pauvres ; sujet d’autant plus sensible qu’il est impossible de prouver les causes de quoi que ce soit d’un point de vue climatique : le réchauffement n’est pas contestable, personne ne le nie, reste à savoir si l’influence de l’homme y est pour quelque chose, à quelle hauteur et dans quels domaines.

Au pays d’Alice

La véritable écologie, sereine et apolitique, se passerait volontiers de ces bonimenteurs qui descendent de leur jet privé pour expliquer aux braves gens pourquoi acheter un vélo et comment se serrer la ceinture. Ces privilégiés refusent au peuple un droit à l’orgasme qu’eux-mêmes s’autorisent nuit et jour. Mais la plèbe tend à bêler lorsqu’on l’invite à le faire. Cela pourrait s’entendre s’il y avait un véritable consensus scientifique sur la question. Que nenni !  Nous sommes au pays d’Alice : « C’est impossible », dit-elle au chapelier –  « Seulement si tu crois que ça l’est », lui répond-il.

La moitié des scientifiques attribue le réchauffement climatique à d’autres phénomènes que les interactions humaines. Les uns évoquent des interférences planétaires communes à l’ensemble du système solaire… d’autres parlent d’un éventuel changement de l’inclinaison axiale de la Terre… d’autres encore de l’inversion des pôles…  il est aussi envisagée une possible « respiration » de la planète (Gaïa)… et bien des phénomènes qui nous dépassent. Cela ne retient pas Joe Biden d’affirmer sans vergogne que les États-Unis sont sur la voie (sic) quant à leur réduction d’émissions de gaz à effet de serre :  une baisse de 50% d’ici à 2030, alors que les USA restent l’actuel plus grand pollueur avec la Chine et n’ont à ce jour pas engagé le moindre processus afin de respecter les Accords de Paris. Au reste, l’ex conseiller climatique de Barak Obama ne s’en laisse pas compter. Mieux ! Il s’en donne à cœur-joie.

L’apocalypse pour être efficace

Steven E. Koonin fut le conseiller climatique de Barack Obama pendant trois ans, de 2009 à 2011. Ce physicien de haut niveau est un véritable scientifique. Il affirme – à son grand étonnement (dit-il) – avoir constaté de nombreuses incohérences dans les rapports du GIEC. Dès lors, en bon investigateur, il a enquêté avant d’écrire un livre dont le titre original est Unsettled ? (Incertain ?), sous-entendu « ce que le science n’a pas encore établi », suivi d’un point d’interrogation afin d’accentuer l’ironie du propos. Steven Koonin est catégorique : selon lui, preuve est faite que le GIEC masque des données pour convaincre qu’il existe une crise climatique. L’équipe de Koonin met en avant une accumulation de rapports qui se contredisent et dont personne ne parle faute de les lire entièrement, en tout cas aucun journaliste qui, pour l’essentiel d’entre eux, entretiennent l’idée racoleuse d’un avenir apocalyptique.

Insistons sur ce point. Steven Koonin démontre que le GIEC fait dire aux chiffres ce qui l’arrange.  S’installe alors une surenchère idéologique à celui qui sera le meilleur élève, sorte d’utopie catastrophiste généralisée, sans pour autant que cela ne solutionne quoi que ce soit, ni n’apporte aucune preuve de l’incidence humaine sur le dérèglement climatique. Pire ! Ceux qui ont lu les rapports du GIEC observent une divergence systématique entre le développement et la synthèse présentée au grand public : certaines courbes sont volontairement faussées, attestant d’un réel militantisme aux dépens d’une objectivité scientifique. Comme s’il fallait promettre l’apocalypse pour être efficace ! Ce qui manifestement est contre-productif puisque nous en sommes aujourd’hui au même point qu’en 1992 lors de la première COP.

Le pire n’est jamais décevant

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Au-delà des critiques sur l’évènement lui-même, c’est la logique des COP qui finit par transparaitre à travers ce qu’elles sont véritablement : des farces grossières en réponse à un réchauffement dont personne ne connait la véritable cause. Non seulement cette COP27 était organisée par une dictature refusant toute forme de contestation, y compris écologique, mais elle était parrainée par des sociétés on ne peut plus polluantes : Coca-Cola… IBM… Microsoft… ou encore la compagnie aérienne Egyptair… En outre, faire à la fois la guerre en Ukraine, jouer ami-ami avec les Chinois qui ouvrent plusieurs centrales à charbon chaque semaine, serrer la main aux Indiens qui se fichent éperdument de leur pollution, sans parler des pays du Golf et de leurs pistes de ski réfrigérées dans le désert, autant de contorsions lunaires avec ces pays pour essayer de minimiser l’impact du réchauffement climatique n’ont aucun sens.

Le dessein  « zéro émission carbone en 2050 » est une fiction irréalisable présentée au grand public par les gouvernements. Cela permet à Bruxelles de détruire la filière automobile thermique européenne au bénéfice de l’électrique sans considérer une seconde les véritables conséquences. Des Commissaires non-élus déterminent ce que le temps ne validera jamais. La première écologie ne serait-elle pas de vivre dans un pays propre, débarrassé de ses décharges illégales… de ses quartiers sales et mal famés… de ces campements malsains aux portes des grandes villes… de ses plages insalubres interdites à la baignade ?… Le pire n’est jamais décevant. Patience. La suite est pour demain. Pour l’heure, le temps se rafraichi, il va falloir choisir entre chauffer nos intérieurs ou refroidir la planète.

Source: Bretagne-Actuelle