Conseil ministériel restreint sur le secteur de la pêche et de l’aquaculture

 

Le 14 janvier 2025, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé un conseil ministériel restreint au Palais du Gouvernement à la Kasbah, dédié à l’examen des défis et solutions pour le développement du secteur de la pêche maritime et de l’aquaculture en Tunisie.

Lors de l’ouverture de la session, le chef du gouvernement a mis en avant l’importance de renforcer la gouvernance et l’efficacité des structures intervenantes afin d’assurer la pérennité de la pêche maritime, essentielle à la fois pour l’économie et pour le bien-être social. Le secteur doit également s’adapter aux évolutions scientifiques et technologiques, tout en renforçant sa résilience face aux changements climatiques.

Kamel Maddouri a insisté sur la nécessité d’améliorer les infrastructures portuaires, de soutenir les petits pêcheurs et de préserver les ressources halieutiques pour les générations futures. Il a rappelé que la Tunisie, grâce à son littoral étendu et à la richesse de ses terres, peut atteindre une sécurité alimentaire durable.

Le gouvernement a également abordé plusieurs problématiques affectant la durabilité des ressources halieutiques et la lutte contre la pêche illégale, en particulier celle pratiquée à l’aide de filets illégaux. Ces pratiques menacent non seulement la durabilité des stocks de poissons, mais aussi les exportations et les revenus en devises. Des mesures doivent être mises en place pour renforcer la réglementation et garantir la pérennité du secteur.

Au cours de cette réunion, un rapport détaillé sur l’état actuel du secteur a été présenté, mettant en lumière les défis liés à la gestion des stocks halieutiques, la nécessité de renforcer les protections légales des ressources marines et de développer des solutions pour le renouvellement des infrastructures portuaires.

Plusieurs décisions clés ont été prises, notamment :

  • La finalisation du plan national de lutte contre la pêche illégale et la révision des textes législatifs concernant le secteur de la pêche maritime, en particulier la loi n°13 de 1994.
  • Le renforcement de la coordination entre les différents acteurs du secteur pour assurer une meilleure organisation et une gestion plus efficace des programmes et interventions.
  • La révision de la réglementation relative à la pêche et à l’élevage du thon rouge afin de garantir la transparence et l’équité.
  • La promotion de partenariats entre le secteur public et privé pour la numérisation des services portuaires.
  • La révision du système fiscal du secteur de la pêche pour encourager l’investissement.
  • La mise en place de solutions pour assurer le respect des engagements contractuels des entreprises en charge des projets portuaires, notamment celui du port de pêche à Mahdia.
  • La numérisation du suivi des circuits de distribution des produits de la pêche et de la distribution des subventions de carburant aux pêcheurs.

Source : réalités