Le colloque  international sur le projet « Power 4 Material » de l’Union européenne, s’est terminé hier à Oran. L’Université des Sciences et Technologies d’Oran « Mohamed Boudiaf », représentée par le laboratoire de recherche ALCIM, l’un des principaux partenaires du projet, y a participé.

Ce projet, lancé en février 2024 et se poursuivra jusqu’en janvier 2025 grâce à un financement de l’Union européenne estimé à 84 000 euros, vise à transformer les parcours de formation et d’emploi dans les secteurs marins durables grâce à des programmes de renforcement des capacités, un soutien à la recherche scientifique et un encouragement à l’innovation, selon la vice-présidente de l’université chargée des relations extérieures.

Elle a indiqué que le laboratoire ALCIM participait au projet aux côtés d’autres institutions italiennes et africaines, soulignant que cette coopération vise à fournir des alternatives énergétiques plus propres et moins nocives pour le milieu marin.

L’intervenante a souligné que le projet s’inscrit dans les priorités des politiques publiques des pays méditerranéens, notamment en matière de neutralité carbone. Elle a estimé que le carburant utilisé par les navires de commerce, de tourisme et de pêche constitue l’une des principales sources de pollution en Méditerranée.

Par conséquent, les principaux objectifs du projet sont de proposer un carburant alternatif respectueux de l’environnement, de sensibiliser les acteurs du secteur maritime à l’importance de la transition énergétique et de favoriser l’adoption de ces visions par les utilisateurs du secteur en intégrant la recherche et les idées et en les mettant en œuvre sur le terrain.

Les résultats du projet, après 20 mois de travail, ont abouti à la proposition de deux approches  supplémentaires. L’une concerne la numérisation des ports, une étape que la directrice adjointe considère comme un soutien aux efforts du gouvernement dans le cadre de la transformation numérique et de la gouvernance prônées par le Président de la République.

Le projet vise également à moderniser les ports pour favoriser leur développement, à sensibiliser à la consommation d’énergie et à soutenir la recherche scientifique dans les domaines de la numérisation et des énergies renouvelables.

Le projet est un modèle pour le partenariat euro-méditerranéen pour le développement durable, qui encourage l’investissement dans le capital humain et l’innovation scientifique en engageant les universités et les laboratoires, leur permettant de jouer un rôle central dans l’élaboration des futures politiques environnementales et économiques.

Source : la patrie news