Bataille autour des DCP, ces dispositifs de pêche au thon qui dérivent dans l’océan Indien

Alors que va commencer la prochaine assemblée de la Commission des thons de l’océan Indien, l’ONG Bloom publie une analyse comparative entre cette technique industrielle et la pêche à la canne traditionnelle pratiquée aux Maldives.

Mal connus des consommateurs, mais sujets de débat récurrent pour les professionnels de la pêche au thon, les dispositifs de concentration de poissons (DCP) vont à nouveau animer les discussions de la 28e assemblée de la Commission des thons de l’océan Indien (CTOI), qui se tient cette année du 13 au 17 mai, à Bangkok, en Thaïlande.

Cette organisation intergouvernementale censée gérer durablement l’exploitation de ces grands poissons migrateurs compte vingt-neuf membres, dont l’Union européenne (UE) et la France, qui y siège grâce à l’île de La Réunion mais aussi parce que ses navires thoniers sont actifs dans cette partie du monde.

En amont de la rencontre de Bangkok, le lobbying est à son comble, mettant aux prises opposants et défenseurs des DCP, qui dérivent désormais en très grand nombre dans l’océan Indien. L’association Bloom leur consacre une large part du rapport qu’elle publie lundi 6 mai, dans lequel elle compare leurs impacts avec ceux de la capture à la canne du thon tropical, telle qu’elle est pratiquée par les pêcheurs des Maldives.

Source: Le Monde