Dans le désert de Mojave, à l’ouest des États-Unis, le camp des Marines contient depuis 2005 un espace spécialement dédié aux tortues du désert , originaire de l’endroit. Cette initiative vise à protéger cette espèce menacée notamment de leurs prédateurs.

Depuis 2005, les Marines ont dédié un espace de leur camp pour protéger les tortues du désert , une espèce menacée.

Un espace entouré de barbelés 

Les Marines aux États-Unis sont décidément sur tous les fronts. Depuis 2005, un espace est conçu pour préserver les tortues du désert, une espèce en danger critique d’extinction. Cette installation au milieu de la Marine Corps Air Ground Combat Center, située dans le désert de Mojave à l’ouest du pays, abrite environ 1000 individus et est entourée de barbelés. 

Le site Phys.org rapporte que l’objectif est de protéger ces tortues des prédateurs, comme les corbeaux ou les coyotes, mais aussi d’engins militaires, tels que des explosifs ou des chars, qui peuvent être présents sur la plus grande base des Marines aux États-Unis, qui ne mesure pas moins de 1 189 milles carrés 

Les tortues du désert, en danger en partie à cause de l’activité humaine 

La tortue du désert, Gopherus agassizii en latin, est une espèce que l’on retrouve dans les déserts de Mojave donc, mais aussi au sud-ouest des États-Unis et au nord-ouest du Mexique. Ces reptiles, pouvant atteindre 36 cm de long, sont des animaux menacée pour plusieurs raisons.

Parmi les plus impactantes, il y a l’activité humaine. En effet, les abris rocheux ou les terriers, nécessaires aux tortues pour réguler leur température et limiter la perte d’eau, sont souvent détruits par l’homme, pour y construire des routes notamment. Elles sont également fragiles du point de vue de la santé, puisqu’elles sont susceptibles d’avoir des maladies, notamment respiratoires. C’est aussi dans ce sens que le Tortoise Research and Captive Rearing Site, nom de cet « enclos », permet aux scientifiques de prévenir et de soigner au mieux ces maladies.

L’armée lutte aussi contre le braconnage 

Cette initiative n’est pas la première fois que les forces spéciales s’immiscent dans la protection et l’avenir des animaux. En effet, de nombreuses armées n’hésitent pas à se mobiliser comme c’est le cas par exemple en Afrique du Sud, qui sont de plus en plus investis dans la lutte contre les gangs qui pratiquent le braconnage. 

Ce phénomène, essentiellement présent en Afrique, est une des causes principales d’extinction d’espèces. La protection de ces animaux via les forces armées reste malgré tout quelque chose de récent. Des organisations de lutte pour la protection des animaux comme l’IFAW, n’hésitent pas à faire appel à des vétérans pour rallier leur cause.   

Source: science-et-vie