Protéger la mer, c’est protéger l’humanité
4 février 2021
4 février 2021
Le 3 février, c’est la journée sans paille. Ces petits morceaux de plastique se retrouvent par milliers dans les océans.
Un désastre écologique
Surpêche, pollutions chimiques, plastiques ou bactériennes, réchauffement, acidification, espèces menacées, construction massive sur le littoral… mettent en péril l’équilibre naturel de l’écosystème .
Les hommes ne se gênent pas pour déverser leurs déchets dans les océans. La pollution par les hydrocarbures est un désastre écologique. Les pollutions plastique et chimique sont des fléaux. Apparus depuis à peine 50 ans, ils sont sans doute les plus toxiques pour de nombreuses années.
La solution ne viendra pas du nettoyage de l’océan
La mobilisation et les idées se multiplient à travers le monde : des bateaux-poubelles, recycleurs, des filets géants pour récupérer les plastiques sur la surface…
Ces actions aident à protéger l’océan. Mais cela ne suffit pas : il y a des micro-plastiques partout. En Méditerranée, on trouve plus de 250 milliards de particules !
Ces particules plus petites qu’un grain de riz constituent un réel danger pour toute la chaîne alimentaire. En effet, les poissons, crustacés et de nombreux organismes marins les avalent. Et nous les consommons à notre tour lorsque nous mangeons ces produits de la mer !
Pour protéger la mer, on doit agir sur terre
Ces micro-plastiques sont trop petits et trop nombreux pour être collectés. Il faut changer les habitudes, limiter voire supprimer les plastiques à usage unique, mieux gérer les déchets, et empêcher qu’ils atteignent la mer. Il faut aussi inventer de nouveaux matériaux, biodégradables en mer. Et créer une économie dans laquelle tous les produits fabriqués seront recyclés.
Les navires industriels utilisent des techniques de pêche dévastatrices. Exemple : les chalutiers, avec leurs immenses filets, raclent et détruisent le fond des océans. Les ressources s’épuisent. On estime que 88 % des stocks de poissons européens sont menacés par la pêche excessive en Europe.
En 2016, des associations de défense de l’environnement ont fait interdire le chalutage à plus de 800 m de profondeur en Europe.
Les consommateurs peuvent aussi agir :
Source : Ouest France