COP30 à Belém : 4 enseignements majeurs pour la finance, le climat et la transition

 

ELYX était à Belém grâce à notre amie et complice brésilienne Ágatha Tommasi, pour suivre la COP30 et observer les grandes tendances de la diplomatie climatique mondiale.

Voici les quatre enseignements clés que nous retenons :

 

1. La finance climatique change d’échelle

 

Les négociations autour du Nouvel Objectif Collectif Quantifié (NCQG) visent à mobiliser 300 milliards de dollars par an minimum pour l’action climatique dans les pays en développement, avec un objectif de 1 300 milliards de dollars par an d’ici 2035.
Une bascule s’opère du financement public historique vers des mécanismes hybrides, innovants et privés.

 

2. Marchés carbone : Article 6 en ligne de mire

 

Les discussions autour de l’Article 6.2 (accords bilatéraux) et de l’Article 6.4 (mécanisme supervisé par l’ONU) visent à développer des marchés carbone « compliance » efficaces.
Un alignement nécessaire que nous saluons, notamment avec les crédits carbone à haute intégrité portés par ARCHIPEL.

 

3. Adaptation et justice climatique au cœur des discussions

 

L’ONU appelle à une transition énergétique juste, rapide et définitive, avec des indicateurs concrets pour le Global Goal on Adaptation.
Pour les projets culture × climat, c’est une opportunité de raconter autrement la transition, à travers les récits des communautés locales et des imaginaires positifs.

 

4. Belém, Amazonie : un symbole puissant

 

La COP30, tenue au cœur de l’Amazonie, rappelle que la transition n’est pas abstraite : elle est territoriale, culturelle et profondément humaine, impliquant biodiversité et peuples autochtones.

En résumé : Belém confirme que la décennie 2025–2035 sera celle des coalitions inédites, des financements créatifs et des plateformes culturelles capables d’accélérer la transition.
ELYX y était pour témoigner et pour relier.

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