Le 20 juillet s’est tenu le « Dialogue sur les grands fonds marins », organisé conjointement par Dona Bertarelli Philanthropy, la Fondation Oceano Azul et l’UICN, en marge de la 30e session de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) qui s’est déroulé le 21 juillet à Kingston.

Ces deux événements cruciaux, dont le premier fut riche en discussions constructives, ont réuni des scientifiques, des économistes, des experts juridiques, des voix autochtones, des responsables politiques et des représentants de la société civile, créant ainsi un espace neutre, inclusif et propice à la réflexion, en dehors des négociations officielles.

Lors de l’Assemblée, la Secrétaire générale de l’AIFM, Leticia Carvalho, a rappelé que les États-Unis, qui ne sont pas membres de l’Autorité, ont choisi d’agir seuls en matière d’exploitation minière en eaux profondes, illustrant à quel point la coopération et l’unité internationale sont essentielles pour préserver ce patrimoine commun. Elle a souligné que « le reste du monde est uni, cohésif et soutient le respect de l’état de droit et de l’Autorité internationale des fonds marins ».  

Olivier Poivre d’Arvor, Ambassadeur des Pôles et des enjeux maritimes, a quant à lui insisté sur le fait que « les grands fonds marins ne sont pas simplement une frontière à exploiter, ils constituent un bien commun que nous avons la responsabilité de préserver ». Il a rappelé que l’une des clés de la gouvernance de ces zones repose sur la science, la connaissance et la solidarité internationale.  Il a aussi souligné que la communauté scientifique a mis en avant l’urgence de prendre le temps pour élaborer un cadre réglementaire robuste, notamment dans le cadre du futur code minier, afin d’éviter l’irréversible et de garantir une exploitation équitable et durable. « La sagesse collective et la responsabilité partagée doivent guider nos décisions, car ce qui est en jeu, c’est la survie même de notre patrimoine commun, » a-t-il indiqué. 

Ce discours renforce l’importance fondamentale d’un engagement collectif, basé sur la science, la transparence et le respect de l’environnement, pour assurer que les grands fonds marins soient protégés pour les générations présentes et futures.

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