Plongée dans un paradis sous-marin, à Port-Cros : faune et épaves, émerveillement assuré en toute sécurité
27 juin 2025
27 juin 2025
C’est un paradis sous-marin où la faune exceptionnelle et les épaves fascinantes attirent plongeurs passionnés et experts. À Port-Cros, au large de Toulon, la plongée est encadrée, la préparation rigoureuse. Une aventure inoubliable dans un écrin de la Méditerranée, en toute sécurité.
Une eau cristalline, une flore et une faune exceptionnelles. Port-Cros, c’est un peu le paradis de la plongée.
Ce jour-là, le bateau du club Lavandou-plongée transporte une vingtaine de passagers. Direction l’épave du Donator, gisant à 50 mètres de fond. Pour l’explorer, des plongeurs professionnels, des pompiers en recyclage annuel et des particuliers. Des passionnés chevronnés, mais prudents, comme Xavier Hofman, plongeur depuis 33 ans : “au début de chaque saison, on fait quelques plongées de réadaptation. C’est absolument indispensable. Et puis évidemment, pas d’alcool la veille, bien dormir, après un coucher tôt. »
Ici pas d’improvisation. À plus de 40 mètres, la plongée est obligatoirement encadrée. L’épave n’est accessible qu’aux plongeurs détenant au minimum le niveau 3. C’est ce que précise Olivier Heim, plongeur niveau 4 : “il y aura certainement des paliers à respecter, selon la durée que l’on passe au fond. Tout ça est indiqué par les tables, par les procédures de la Fédération française d’études et de sports sous-marins. On les suit scrupuleusement. Et, ça nous met à l’abri de tout danger”.
C’est l’heure du briefing réalisé par Laurent Augustin, moniteur et responsable du club Lavandou-plongée : “la difficulté que vous pourriez rencontrer, c’est le courant qui aurait tendance à vous décaler et à vous renvoyer dans la direction de Porquerolles”.
Bonne condition physique, respect des règles, Thierry Boissay, 25 ans de plongée à son actif, a ajouté une condition, ne jamais plonger en autonomie : “on est bien sur ce type de bateau. Les professionnels sont carrés. Ils nous mettent en confiance. Ils nous permettent de faire la plongée dans les meilleures conditions possibles”.
À Port-Cros, avec l’arrivée du printemps, les eaux du Parc National concentrent une grande partie des plongeurs de Méditerranée. La rançon du succès, selon Laurent Augustin : “on est passé d’une population de plongeurs à une population de touristes subaquatiques. Le matériel a évolué. Ce qui, au départ, était une pratique militaire, s’est démocratisée. Et, forcément, on a des standards un peu moins exigeants”.
Depuis le week-end de Pâques, en Méditerranée, il y a déjà eu six accidents de plongée, dont un mortel en rade de Marseille.