« Ils sont extrêmement rares en Méditerranée » : des dauphins communs aperçus au large des côtes catalanes

 

Les dauphins communs sont une espèce difficilement observable en Méditerranée, surtout près des côtes. Pourtant c’est bien cette rencontre exceptionnelle qu’a fait ce samedi 31 mai 2025 un groupe de touristes partis en promenade depuis Argelès-sur-Mer. Le dirigeant de la société spécialisée dans le tourisme maritime raconte.

Le dauphin commun porte bien mal son nom selon Yoan Salomon, dirigeant de l’entreprise Kapmer à Argelès-sur-Mer. Cette société est tant spécialisée dans le tourisme maritime que dans les balades pour observer les dauphins en Méditerranée. Bien qu’il soit fin connaisseur du sujet, quelle ne fut pas sa surprise ce samedi 31 mai 2025 quand une espèce rare en Méditerranée de ces mammifères marins s’est approchée de son bateau.

« Nous étions en simple promenade, pas en sortie dédiée à l’observation des dauphins, explique-t-il à L’IndépendantNous étions partis d’Argelès-sur-Mer, nous nous trouvions en face de Collioure, à 1,8 mille (2,9 km, NDLR) du large, quand nous avons commencé par les apercevoir au loin. Ils étaient tellement minuscules que nous avons d’abord cru qu’il s’agissait de thons.« 

 

« C’était du jamais vu »

 

Car, en Méditerranée, c’est le grand dauphin qui se laisse généralement observer. Un mammifère qui, à l’âge adulte, peut mesurer entre 2 et 4 mètres et peser entre 150 et 650 kg. Rien à voir avec les mensurations de leur rencontre du jour. « Grâce à la tache en forme de sablier jaune qu’ils ont sur les côtés, je me suis rendu compte qu’il s’agissait de dauphins communs« , précise Yoan Salomon. Cette espèce vit normalement dans les eaux tempérées à tropicales. À l’âge adulte, ils mesurent entre 1,5 et 2,7 mètres pour un poids oscillant entre 100 et 140 kg.

Le gérant de la société Kapmer a beau avoir l’habitude de ce genre d’observations, celle-ci a un goût exceptionnel. « C’était du jamais vu. Ils se sont approchés du bateau hybride électrique dans lequel nous étions, ont regardé et sont repartis tout aussi tranquillement. Nous avons simplement regardé, nous ne voulions surtout pas les déranger. » Un souvenir gravé… pour le mammifère humain.

Source: l’independant