Des espèces de calmars rares ont été filmé dans les profondeurs de l’océan Austral.

L’immensité des profondeurs océaniques

On le sait, le monde marin a encore beaucoup de choses à nous apprendre et à nous offrir. À ce jour, seulement 5% des profondeurs océaniques ont été explorées. Alors forcément, il arrive souvent que de nouvelles espèces soient découvertes par les chercheurs. 

Dernièrement, des chercheurs de la Minderoo-UWA Deep-Sea Research Centre, basé à l’Université de Western Australia en Australie, et de Inkfish, une organisation de recherche marine, ont observé de nombreux calmars rares lors d’une expédition, à plus de 1 000 mètres de profondeur, dans les eaux la péninsule Antarctique. Les deux entités collaborent pour cartographier et explorer les zones les plus profondes des océans. 

Des espèces de céphalopodes rares

Accompagnés de leur véhicule téléguidé (ROV), l’équipe de recherches a pu observer par exemple une espèce de céphalopode appelée Moratoothopsis longimana. Cette espèce peu connue de calmar est reconnaissable grâce à sa couleur blanche fantomatique et ses longs tentacules. « On sait peu de choses sur cette espèce des profondeurs, mais son nom évoque ses bras inhabituellement longs. Probablement un chasseur en pleine eau, c’est une observation rare », ont expliqué les chercheurs en partageant une vidéo sur leur compte Instagram. 

IFLScience nous apprend également que d’autres espèce comme le Slosarczykovia circumantarctica, qui possède des tissus translucides laissant ses organes internes apparents, ou Alluroteuthis antarcticus, qui se situe quant à une profondeur un peu plus profonde (1500 m), qui se démarque des autres par sa couleur rouge écarlate, qui a été qualifié comme étant « plus grande surprise » de l’expédition. 

La riche biodiversité marine de l’Antarctique 

Bien qu’elle soit fragile et menacée, la biodiversité marine de l’Antarctique est très vaste, à commencer par les céphalopodes. Outre les exemples cités précédemment, il est possible de retrouver des espèces avec des individus petits, qui font à peine 20 cm, et des espèces avec des individus à la taille impressionnante, comme le calmar colossal, ou la pieuvre géante. 

Il y a également de nombreuses espèces de baleines, comme la baleine bleue ou baleine à bosse, des manchots, mais également de nombreuses espèces endémiques, comme les notothénioïdes, qui ont notamment une protéine antigel, qui leur permet de pouvoir survivre dans l’océan glacial de l’Antarctique.

Source : SV