AG de l’ONU : Les petits États insulaires plaident pour leur survie face aux changements climatiques

 

Les dirigeants des petites nations insulaires ont pris la parole, Jeudi lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, pour mettre en lumière les conséquences dévastatrices du changement climatique sur leurs territoires.

Les dirigeants mondiaux ont tiré la sonnette d’alarme sur les dangers imminents de la montée du niveau de la mer et les impacts dévastateurs du changement climatique, rapporte Africanews soulignant que les petites nations insulaires, en première ligne face à ces défis, ont appelé à une reconnaissance internationale et à des actions concrètes pour préserver leur existence.

La présidente des îles Marshall, Hilda Heine, a déclaré que même si des terres vulnérables sont submergées, ces nations doivent continuer à être reconnues, indique le même média.

« Nous devons également être clairs, » a-t-elle affirmé. « Nous ne serons pas effacés de la carte, ni ne partirons silencieusement vers nos tombes aquatiques. » Ses mots illustrent la détermination de ces pays à faire entendre leur voix dans la lutte contre les effets du changement climatique, souligne la même source.

Au cours d’un sommet spécial de haut niveau, le Premier ministre de Tuvalu, Feleti Teo, a plaidé pour la survie de son pays. « La menace existentielle à laquelle nous faisons face n’est pas de notre fait, mais elle nous refaçonnera, » a-t-il déclaré, insistant sur l’importance d’entendre les voix de près d’un milliard de personnes vivant dans des nations à faible altitude, indique Africanews.

Le président des Seychelles, Wavel Ramkalawan, a également pris la parole, appelant la communauté internationale à tenir responsables les entreprises et les gouvernements, et à augmenter le financement climatique. Il a souligné le déséquilibre préoccupant entre les dépenses militaires mondiales et les fonds nécessaires pour lutter contre les effets du changement climatique. « C’est un reflet préoccupant des priorités mondiales, » a-t-il dit.

To Lam, représentant du Vietnam, a averti que « les pays pauvres sont laissés de côté avec un écart de développement qui se creuse » face aux défis posés par le changement climatique. Il a cité le super typhon Yagi, qui a ravagé le Vietnam, comme un exemple clair de l’impact que les catastrophes naturelles peuvent avoir sur le développement durable, selon le média africain.

Source: aa