Pour protéger la faune et la flore, le Costa Rica vient de fermer tous ses zoos publics

Le Costa Rica est le premier pays au monde à prendre une mesure aussi drastique ! Après des années de captivité, des centaines d’animaux ont quitté le zoo pour être transférés dans des refuges.

Celui qui aime à se décrire comme un « champion de l’environnement« , vient de franchir un nouveau pas. En 2013, le Costa Rica avait adopté une loi sur la protection de la faune et de la flore. Onze ans plus tard, il est devenu le premier pays dans le monde à fermer ses parcs zoologiques publics, à savoir le zoo Simon Bolivar, à San José, et le Centre de conservation de Santa Ana.

 

Dix ans de bataille judiciaire

 

Des jaguars, des crocodiles, des paresseux, des tortues, des singes-araignées… Près de 300 animaux ont ainsi été libérés mais ne retrouveront pas la jungle en totale liberté pour autant. « Certains ont vécu en captivité pendant plus de trente ans » et « tous seront transférés au refuge ‘Vie sauvage Tropicale’, pour les examiner et déterminer leur meilleure destination finale », explique le site CRHoy, repris dans Courrier International.

Les deux parcs animaliers auraient dû être fermés en 2014, après l’approbation de la loi en 2013, mais la Fondation FundaZoo qui gérait les zoos avait fait appel de la décision, retardant la fermeture pendant une décennie. Il a finalement fallu attendre l’expiration du contrat de la concession de trente ans, le 10 mai dernier, que le gouvernement a refusé de renouveler. Les deux établissements seront convertis en parc ou en jardin public.

 

18 zoos privés restent ouverts

 

« Nous sommes en train de devenir un pays sans zoos publics, avec une vision orientée vers les sanctuaires et les centres de sauvetage », s’est félicité le ministre de l’Environnement, Franz Tattenbach. Ce transfert est également une bonne nouvelle pour les contribuables. Ces établissements coûtaient en effet 1 milliard de colones (environ 2 millions d’euros) aux Costariciens chaque année. Le pays compte cependant toujours au moins 18 zoos privés, qui ne sont pas concernés par la loi.

Un exemple à suivre pour d’autres pays ? De son côté, la France a adopté, en 2021, une loi visant à mettre fin aux delphinariums et à la détention d’animaux sauvages dans les cirques afin de lutter contre la maltraitance animale.

Source: ca m’interesse