Estrosi reçoit le président du Costa Rica en vue de la conférence des Nations unies sur les océans à Nice

 

Emmanuel Macron entend réunir 100 à 150 chefs d’État et de gouvernement, auxquels s’ajouteront quelque 20.000 délégués et de très nombreux ministres, en juin 2025, pour ce sommet comparable à celui de la COP21 sur le climat, organisée à Paris en 2015.

Le 10 février, Emmanuel Macron l’annonçait sur Twitter. La prochaine conférence des Nations unies sur les océans se tiendra à partir du 5 juin 2025 à Nice, pour une durée de 15 jours. «Un accord pour protéger l’océan comme bien commun de l’humanité, voilà notre ambition», avait-il écrit à l’issue d’un entretien avec le maire de Nice, Christian Estrosi, à l’Élysée. Un colloque universitaire, scientifique et innovation devrait d’abord avoir lieu avant le sommet des 100 à 150 chefs d’État que le président entend réunir ; sans compter les quelque 20.000 délégués et très nombreux ministres attendus.

Cette troisième conférence, après celles de New York en 2017 et Lisbonne en 2022, est coorganisée par la France et le Costa Rica. C’est dans cette perspective que le président de ce pays d’Amérique centrale, situé à quelque 9000 kilomètres de la métropole, a été reçu en grande pompe ce week-end par l’édile niçois. À la suite d’une réunion de travail sur cet événement mondial, une conférence de presse a été donnée dimanche après-midi, suivie d’une réception à la Villa Masséna durant laquelle Rodrigo Chaves Robles a été fait citoyen d’honneur de la ville.

«Avec Rodrigo Chaves Robles, nous commençons à travailler ensemble dès aujourd’hui à la réussite de cet événement qui doit avoir l’ambition de donner au monde un accord multilatéral aussi important que l’accord de Paris en 2015 pour la préservation des océans qui recouvrent plus de 70% de notre planète bleue», a indiqué l’édile lors de son allocution.

Pointant dans le même temps la voie de «l’action», à l’heure où «la lutte contre le changement climatique devient une nécessité urgente, planétaire, prioritaire et continue.» Et de poursuivre : «Mais il y a plusieurs modalités d’action. Il y a ceux qui ont choisi de pleurer, de manifester, d’effrayer, de tempêter, de bloquer, de menacer. Et puis il y a ceux qui ont choisi de réfléchir, de dialoguer, d’informer, de partager, d’imaginer, d’expérimenter, de construire.» Au président du Costa Rica, Christian Estrosi a aussi loué son engagement en faveur «des énergies naturelles durables et renouvelables que recèle en abondance votre territoire, l’hydraulique, la géothermie, l’éolien, le solaire […] C’est pour cela que l’ONU vous a confié, en association avec la France, l’organisation de la prochaine conférence mondiale des océans.»

«C’est tout le sens de cette visite officielle qui nous rappelle combien le monde, s’il trouve les moyens de coopérer, s’il sait s’écouter, s’il fait la part belle aux échanges et croit ensemble à sa capacité à transcender les clivages pour le bien commun, saura trouver les ressources nécessaires pour protéger et préserver les océans qui régulent la vie», a-t-il encore martelé, se targuant d’être à la tête d’une «ville-jardin» vieille de «plus de deux siècles».

Source: Le Figaro