Voile: la navigatrice Dona Bertarelli au chevet des océans

 

La navigatrice suisse d’origine italienne Dona Bertarelli s’attaque au record du trophée Jules-Verne. Elle se bat également pour la préservation des milieux marins et tente de hisser son message dans les plus hautes sphères politiques. 

Ce sont ses enfants qui lui ont fait la remarque : « Maman, tu luttes depuis vingt ans pour la protection des océans, pourquoi tu n’associerais pas ce combat avec le sport ? » Dona Bertarelli avait déjà le pied marin à la tête de l’écurie de course Spindrift. Et l’autre dans une forme de philanthropie écologique, quand elle a décidé de lancer la fondation Sails of Change (les voiles du changement). Son bateau a été rebaptisé avec ce marqueur environnementaliste pour accompagner un dessein : décrocher le trophée Jules-Verne , record du tour du monde détenu depuis 2017 par l’équipage de Francis Joyon (40 jours et 23 heures). Pas n’importe quel bateau : le maxi-trimaran Banque populaire V, avec lequel Loïck Peyron avait descendu le curseur il y a dix ans.

Du côté de Brest, la période est au stand-by. Les 11 membres de l’équipe, derrière le skippeur Yann Guichard, mari de Dona Bertarelli, scrutent les fichiers météo deux fois par jour, espérant une fenêtre propice. Comme Charles ­Caudrelier, récent vainqueur de la Route du Rhum, même si son Gitana volant ne requiert pas forcément les mêmes conditions.

Source: Le Journal du Dimanche