Le système sous-marin de fibre optique 2Africa étend sa présence de 16 à 19 pays en Afrique

 

Encore deux ans de patience et les internautes d’Afrique pourront juger la qualité de la connectivité promise par Facebook et ses associés via le projet 2Africa. L’infrastructure télécoms qui est en cours de déploiement depuis mai 2020 gagne de nouveaux marchés où le besoin en data augmente.

Les points d’atterrissement du système sous-marin de fibre optique 2Africa passent de 16 à 20 en Afrique. Trois nouveaux pays – les Seychelles, les Comores et l’Angola – accueilleront une station de l’infrastructure télécoms tandis qu’une seconde station sera installée au Nigeria, sur la côte sud-est du pays. Facebook, China Mobile International, MTN GlobalConnect, Orange, STC, Telecom Egypt, Vodafone et WIOCC, les entreprises au cœur du projet 2Africa, l’ont annoncé ce lundi 16 août.

Le consortium indique que c’est l’entreprise Alcatel Submarine Networks (ASN) qui a été sélectionnée pour déployer les nouveaux points de présence qui amélioreront la connectivité vers et autour de l’Afrique. « Comme pour les autres stations d’atterrissement du câble 2Africa, la capacité sera mise à la disposition des fournisseurs de services via des centres de données neutres ou via des stations d’atterrissement de câbles à accès ouvert sur une base juste et équitable, encourageant et soutenant le développement d’un écosystème Internet sain ».

Le projet 2Africa a été officiellement lancé en mai 2020 comme une des réponses à la demande en connectivité à haut débit qui va se développer davantage sur le continent, portée par les nouvelles habitudes de consommation d’Internet suscitées par la pandémie de coronavirus. Les pays d’Afrique ne seront pas les seuls à bénéficier de ses capacités data. Huit pays d’Europe et du Moyen-Orient, parmi lesquels la France, l’Angleterre, l’Italie, Oman, l’Arabie Saoudite, y seront également connectés.

Long de 37 000 km, le système sous-marin qui devrait être mis en service en 2023/4, avec une capacité de conception allant jusqu’à 180 térabits par seconde, contribuera à la réalisation des ambitions de transformation numérique de nombreux gouvernements africains. La disponibilité d’une connectivité de haute qualité favorisera l’éclosion de services numériques à valeur ajoutée dans les segments de la santé, du commerce ou encore de l’administration publique.

Source : Agence Ecofin