Bretagne : l’algue, une ressource d’avenir pour l’industrie alimentaire et la cosmétique

L’empreinte carbone, alimentaire, pourrait être réduite grâce à ces nouveaux aliments, des algues qui peuvent devenir des steaks d’un nouveau genre, des produits cosmétiques ou encore alimenter des piles. Le Finistère y porte un intérêt particulier.

Elles tapissent les plages des côtes bretonnes et sont surtout connues pour être toxiques quand elles s’accumulent sur le sable. Mais ces algues récupérées en mer représentent, pour les biologistes et les industriels, une ressource d’avenir. Dans le Finistère, chaque semaine, Marielle et Yann McKenzie sillonnent la mer sur leurs petites barques. Ils sont goémoniers, comprenez cueilleurs d’algues, à l’aide d’une technique ancestrale. « On la coupe à la faucille. Cela ressemble à des spaghettis, on l’enroule, et on la jette dans le bateau », dit Marielle McKenzie, goémonier pour les Algues McKenzie.

La filière algue emploie plus de 800 personnes dans le Finistère

Sur les 600 variétés qui poussent sur ces côtes, eux ne récoltent que six espèces qu’ils sélectionnent pour leurs propriétés nutritionnelles et gustatives. Pus de 70 000 tonnes d’algues ont été cueillies en France l’an dernier. Les quantités récoltées sont toujours plus importantes, car derrière, c’est toute une filière qui se développe. Une forte demande fait grimper le prix de l’algue ces dernières années, + 50 % à l’achat, pour l’industrie alimentaire, mais aussi pour le milieu des cosmétiques, car l’algue est aussi à la base des compositions des crèmes développées dans un laboratoire breton. Au total, la filière algue emploie plus de 800 personnes dans le Finistère.

Source: franceinfo