Le requin le plus rapide du monde, menacé par la pêche intensive, vient de faire l’objet de nouvelles réglementations visant sa protection dans l’Atlantique nord.
Il y a un an, l’Union européenne avait refusé d’entériner un plan de protection du requin mako, une espèce protégée évoluant dans l’Atlantique nord, victime de la pêche intensive. Cette semaine, lors de la réunion annuelle de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT), les pays de l’Atlantique Nord ont enfin consenti à interdire la capture de cet animal menacé, aussi appelé requin-taupe bleu.
Il a ainsi été décidé de «mettre fin immédiatement à la surpêche et d’atteindre progressivement des niveaux de biomasse suffisants pour assurer un rendement maximal durable d’ici 2070» pour le mako.
Ce requin, le plus rapide au monde, est apprécié des pêcheurs pour sa viande et en particulier ses ailerons. Menacé par la pêche sportive, il est aussi surtout victime de la pêche intensive, capturé le plus souvent accidentellement par les chalutiers, qui cherchent à attraper d’autres poissons dans leurs filets.
De telles pratiques ont mené à sa disparition progressive, à tel point qu’il a été classé comme une espèce en danger sur la liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature.